Depuis plus de deux heures, la Gfinity G3 supposée être une compétition digne des plus grandes organisations européennes a commencé. Tout est réuni. L'environnement, au mileu du parc olympique, une scène mise en valeur, des stands de "warm up" pour certains jeux ... Bref, de l'extérieur, l'événement semble à la hauteur d'une DreamHack.

Mais ...

En passant en "backstage" tout est plus sombre. Pour vous donner une idée, de grands couloirs blancs et vides bordent la pièce dans laquelle se trouve la scène. On croise des vigils, de temps en temps. De ce couloir, des portes donnent accés à plusieurs salles qui ressemblent à des salles de cours. L'architecture générale fait penser à nos universités.

Les deux salles où CS:GO est roi sont inaccessibles, à part pour joueurs et managers. Le simple fait de tenter de prendre une "photo volée" suffit à énerver les admins. Pire encore, les couloirs sont maintenant interdits à la presse.

Un hôpital ?

La Gfinity semble ne pas avoir compris l'intérêt de la presse pour promouvoir leur événement. Toujours pas d'Internet dans la salle des journalistes, aucune photo ou vidéo autorisée dans les salles des joueurs, on passerait presque pour des animaux avec des appareils photo autour du cou. 

"Tiens, tu veux du pain ?"

Ne parlons pas de la communication. GOTV toujours pas relayée, pas même aux streams partenaires et accrédités, malgré de très lourdes contraintes imposées et acceptées. Incroyable.

Il va falloir redresser très vite la barre du côté organisation, personne n'est venu dans le seul but de prendre des photos de la scène. Quatre personnes déplacées à Londres pour notre part, avec des accrédidations presse complètement inutiles.

Du jamais vu.