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BLAST Pro Copenhague : Bataille hiérarchique
Après un recent passage par lstanbul, les BLAST Pro Series reviennent à Copenhague, leur ville de naissance. Le cashprize, de 250 000 $, et le format (Round-robin, finale entre les deux meilleures équipes à son issue, et confrontation en 1v1 pour les troisième et quatrième) sont inchangés.
Par contre, contrairement à l’arrêt au Bosphore, les formations invitées sont beaucoup plus relevées (du moins en théorie) : à la place de Space Soldiers et Virtus.pro, ce sont Natus Vincere et FaZe qui, en plus d’Astralis, MIBR, NiP et Cloud9 (déjà présentes lors de l’édition précédente), ont été conviées à la fête.
D’ailleurs, tous comptes potentiellement laissés en suspens ce week-end et donc à régler plus tard pourront l’être lors de la prochaine édition des BLAST, qui aura lieu à Lisbonne, où, à l’exception de Na’Vi, toutes les participantes seront conviées.
Moins d’une semaine avant les IEM Chicago, nous allons donc pouvoir regarder quatre des cinq meilleures équipes du monde tenter de bouleverser la hiérarchie internationale, qui, à part le fait qu’Astralis la domine, ne semble pas encore clairement établie. Autrement dit, rien n’est joué, tout reste à faire. Que peut-on attendre de Copenhague ce week-end ? Réponses dans les lignes qui suivent.
L’équipe favorite : Astralis
A priori, Astralis est actuellement au-dessus du lot : 6 titres majeurs remportés cette année (dont le Major en ne perdant que 2 cartes), dernière défaite importante en LAN datant d’il y a deux mois (qui a eu lieu à la DreamHack Masters Stockholm), domination assez nette en ESL Pro League, promenade de santé en ECS – en ne perdant qu’une carte contre LDLC (que nous vous conseillons d’aller voir si vous l’avez ratée, surtout vers la fin). Dans de telles conditions, dire que nous assistons à une performance d’exception de la part d’Astralis serait presque un euphémisme.
Néanmoins, de petits nuages noirs semblent pointer le bout de leur nez. Premièrement, les matchs en ligne de cette semaine ont été assez serrés, l’équipe concédant une moyenne de 14,5 rounds / match (sur 8 matchs). Deuxièmement, et c’est surtout ce deuxièmement qui nous intéresse, les Danois ont failli perdre la finale des BLAST Pro Series Istanbul contre MIBR, lors d’un match qui s’est joué à rien vers la fin. Autrement dit, soit ils ont levé le pied, soit leur plan de jeu commence à être compris par leurs adversaires : réponse samedi soir.
Toujours aussi bons ? (crédit : BLAST Pro Series)
La surprise : MIBR
Après une première moitié d’année compliquée, MIBR, visiblement, revient lentement mais sûrement, avec notamment un top 3-4 au Major, ainsi que, comme dit précédemment, une deuxième place porteuse d’espoir aux derniers BLAST.
Les Américano-Brésiliens ont reconquis la première place du continent nord-américain en ESL PL, et pourraient faire de même en ECS. N’ayant en plus joué aucun match officiel depuis le 23 octobre, ils auront eu tout le temps du monde pour regarder leurs adversaires, qui ont été plus actifs ces deux dernières semaines.
Avec le vent en poupe, c’est donc maintenant ou jamais, avant Chicago, que MIBR doit faire le point sur sa situation, ce qu’elle pourrait faire en battant Na’Vi et FaZe, ainsi qu’en (ré)accrochant Astralis.
Les instables : Natus Vincere & FaZe
Théoriquement, Natus Vincere et FaZe sont censées faire de gros dégâts. Sauf que, au vu des dernières semaines, ce n’est pas aussi simple. Notons tout d’abord qu’elles sont toutes les deux sorties en poule de l’ESL One New York, dans des groupes qui n’étaient pas inabordables.
Puis, d’un côté, alors que les choses se passent relativement bien en ligne, à l’EPICENTER, on voit Na’Vi se faire des frayeurs contre AVANGAR en demi-finale, puis faire un non-match sur la deuxième carte de la finale, qu’elle perd contre nulle autre que FaZe (qu’elle avait pourtant battue en poules). Le parallèle avec la finale du dernier Major, que Na’Vi a complètement manquée, n’est pas à chercher bien loin. Na’Vi semble donc souffrir de problèmes d’ordre psychologiques, qui, à l’instar d’Astralis il y a quelques années, l’empêchent de franchir la dernière ligne droite sans trébucher en route.
De l’autre, FaZe donne l’impression d’être l’exact opposé de Na’Vi ; depuis le retour d’olofmeister cet été, le quintet n’a fait aucun top 3-4 en LAN, et semble avoir un peu de mal en ligne. Sauf que, le week-end dernier, presque par miracle, certainement contre toute attente, et notamment grâce à un NiKo des grands jours, FaZe bat Na’Vi et remporte l’EPICENTER. Avant de perdre 4 de ses 8 matchs en ligne de cette semaine. Dans ces conditions, difficile de dire où se situe FaZe actuellement.
Regoûter à la victoire de temps en temps, ça fait tout de même du bien (crédit : EPICENTER)
Les outsiders : NiP & Cloud9
Depuis le Major, les Ninjas in Pyjamas n’ont joué qu’aux BLAST Pro Series d’Istanbul et à l’EPICENTER. Là où ils ont globalement fait le travail en Turquie, les choses ont été plus dérangeantes en Russie, où ils ont notamment perdu contre AVANGAR, puis contre FaZe.
Les matchs en ligne ne semblent pas leur réussir non plus, puisque, en ESL PL comme en ECS, ils pourraient bien ne pas se qualifier pour les phases finales. De manière générale, si on compare avec fnatic, il apparaît que le Counter-Strike suédois est en crise. Seul point positif du tableau : NiP a battu 3 fois FaZe en quatre matchs avant-hier soir.
Dans ces conditions, on pourrait imaginer NiP accrocher certaines des participantes, mais on les voit mal briller.
Vient enfin Cloud9 ; après un Major dont elle est sortie en avant-dernière position, elle n’a engrangé qu’une victoire aux mêmes BLAST Pro Series. En ligne, les résultats sont mitigés : le cinq américano-suédois va devoir renoncer à jouer aux finales de l’EPL, mais pourrait se qualifier pour celles des ECS. Plus rien à voir avec l’équipe qui avait surpris le monde en remportant le premier Major de 2018, en somme.
D’un autre côté, pour remplacer un Skadoodle faisant une pause, C9 a fait appel à nul autre que kioShiMa : elle va donc, a priori, évoluer sans sniper, et, composée de 3 européens, pourrait montrer des tactiques "européennes". Comme NiP, Cloud9 pourrait donc remporter une ou deux victoires surprises, mais difficile de la voir faire mieux.
Début des matchs vendredi 02/11, 19h - Les poules