À défaut de revenir en tant que joueurs, d'anciens compétiteurs ayant marqué leur temps décident de revenir en tant que coachs. En partant parfois bien loin de chez eux. C'est ainsi qu'il y a quelques semaines, Harley "dsn" Örwall filait en Chine chez B.O.O.T., et que tout récemment, Ronald "Rambo" Kim était recruté par l'organisation coréenne MVP.

Petite leçon d'histoire pour situer un peu ces deux nouveaux coachs dans le paysage de CS. dsn est Suédois, et de fin 2005 à 2011, il a fait partie de l'écurie fnatic. Une fidélité qui lui avait permis de remporter de nombreux titres prestigieux tels que les IEM III, la CPL Winter 2006 ou bien les WEM 2009, pour donner un petit extrait de son palmarès. Des performances qui lui permettaient aussi de s'incruster à la 20ème place du tout premier top 20 d'HLTV, en 2010.

Rambo à gauche, dsn à droite, des chemins qui se croisent et s'entrecroisent

Mais tout ça est bien lointain pour le joueur scandinave, et c'est aujourd'hui un nouveau challenge qui l'attend en Chine avec B.O.O.T., équipe qui peine un peu à s'extirper de la masse de formations chinoises, et qui compte sur son nouveau coach – qui viendra pour l'occasion s'installer à Shangaï – pour l'aider à y parvenir.

Autre légende, autre pays, Rambo file en Corée, renouer avec "son héritage", comme il le dit lui-même. Le joueur américain, aux origines coréennes, part coacher MVP et ses deux lines-up, MVP.Project et MVP.PK. Il faut remonter au début des années 2000 pour voir Rambo au sommet de son art, lui qui a écumé les meilleures équipes américaines de l'époque, notamment X3 et Team 3D, avec lesquelles il finira second de la CPL Winter 2001, avant de triompher à l'édition Summer l'année suivante. Il continuera ensuite sa carrière dans une autre structure emblématique, compLexity.

Il retrouvera d'autres vétérans de la scène chez MVP.PK (comme Bum-Ki "peri" Jung ou Keun-Chul "solo" Kang) et une formation qui monte petit à petit avec MVP.Project, que l'on avait d'ailleurs aperçu lors de l'i-League en septembre dernier (mais qui n'avait pas fait long feu face à G2, 3-16, puis face à FlipSid3, 9-16).