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Aides sociales, crime contre l'humanité ! - 41 messages, 8922 vues
1er message |
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Par Guillaumelethug - 16/02/2018 12:38:15 |
Une vidéo d'un blogueur qui porte matière à developper la théorie du pourquoi du comment les aides sociales détruisent les gens de toute situation économique dans notre pays. https://youtu.be/uTdK27NMZi0 (0 a 12min) Le travail m'attend, bonne journée à toute. |
Réponse #2 |
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Par BURTON - 16/02/2018 13:03:35 |
Franchement les topics débiles comme ça, d'un blogueur débile sur un sujet débile qui va créer un débat débile de débiles on s'en passerait. Et si tu allais poster ça sur un autre forum : http://droit-finances.commentcamarche.net/forum/caf-178 Anyway on va surveiller ça de près, ça permettra de commencer à utiliser le fameux script chrome :> |
Réponse #3 |
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Par fumertue - 16/02/2018 13:23:40 |
Réponse #4 |
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Par MiKY' - 16/02/2018 13:33:08 |
Réponse #5 |
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Par Lailok3n - 16/02/2018 15:09:49 |
Réponse #6 |
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Par azeriop - 16/02/2018 16:26:06 |
Réponse #7 |
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Par intromas - 16/02/2018 19:35:51 - Modifié le 16/02/2018 19:54:30 |
Réponse #8 |
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Par azeriop - 16/02/2018 21:42:36 - Modifié le 16/02/2018 21:42:54 |
C'est un peu vrai ,mais la plupart des aides sont conditionné aussi aux ressources en plus du statut ,en tout cas pour toutes celle que je perçois ,c'est le cas. AAH APL Majoration pour la vie autonome Cette dernière me pose un petit problème car au moindre revenu mensuel je la perd intégralement ,les deux autres étant ajusté au prorata de mes revenus ,je gagne moins en travaillant ,que sans travailler ,a moins de faire un temps plein pas payé au smic ou beaucoup d'interim (vu les natures de mes handicaps c'est compliqué...) Pour autant ne pas avoir de travail rémunéré ne veux pas dire inactivité ,bénévolat ,travail associatif ou communautaire. J'ai 5ruches (pour le coup c'est pas rentable du tout ,mais indispensable) ,et un potager collectif d'une 40aines de mètres carré entre autres. J'ai pas lu les travaux de HIRSH sur le sujet ,sa m’intéresse tu as des sources ,j'ai du temps libre en ce moment ^^ Il faut en effet relativiser le terme inactivité. ça démontre bien la philosophie de notre société en tout cas. Le travail de Hirsch était dans le cadre d'un rapport en 2005. Tu peux le lire en diagonale ici : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/054000264.pdf à partir de la page 24. C'est ce qui a justifié la création du RSA sous sarko. ici l'étude de Anne et l'Horty : http://site.univ-evry.fr/modules/resources/download/default/Recherche/Les%20laboratoires/epee/wp/02-04.pdf C'est pas récent par contre et il y a eu pas mal de littérature nouvelle mais je suis parti d'une étude éco de l'OCDE de 2007. Notamment par exemple une étude d'Anne et l'Horty en 2009 sur l'impact du RSA. https://www.researchgate.net/profile/Denis_Anne/publication/228456817_Les_effets_du_revenu_de_Solidarite_active_rSa_sur_les_gains_du_retour_a_l%27emploi/links/00b7d5273ac1feed23000000/Les-effets-du-revenu-de-Solidarite-active-rSa-sur-les-gains-du-retour-a-lemploi.pdf Mais plus récemment il y a un dossier dans la revue des affaires sociales sur "Les minima sociaux en Europe : orientations actuelles et nouveaux défis" (septembre 2017) qui était très intéressant. Tu peux le trouver sur cairn si t'as un pass étudiant. Il y a aussi les bouquins/articles de Bruno palier sur la protection sociale française. Et notamment son bouquin " Gouverner la sécurité sociale" (2005). |
Réponse #9 |
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Par intromas - 16/02/2018 21:59:18 - Modifié le 16/02/2018 22:10:02 |
Une vidéo d'un blogueur qui porte matière à developper la théorie du pourquoi du comment les aides sociales détruisent les gens de toute situation économique dans notre pays. https://youtu.be/uTdK27NMZi0 (0 a 12min) Le travail m'attend, bonne journée à toute. Yop ,je t'invite à lire l'introduction d'un rapport d'une commission parlementaire ,qui pose certaines problématique lié a la perception des aides sociales bien mieux que ta vidéo. Y'en a pour moins de temps que de visionner une vidéo d'un point de vue. merci azeriop L’incompréhension sociale Il serait vain de proposer des pistes nouvelles sans évoquer les facteurs d’incompréhension sociale qui caractérisent notre société et qui nuisent considérablement à l’efficacité des politiques publiques. Ils peuvent être très grossièrement résumés comme suit : 1) Pour celles et ceux qui vivent sous le seuil de la pauvreté, il y a une difficulté à admettre que la société ne leur concède qu’une « place » comprise entre 400 et 600€ par mois, quand la richesse nationale par habitant est supérieure à 25 000€ par an (2100€ par mois). Il est difficile aussi de se voir enjoindre de faire des efforts ou de se voir opposer des contraintes budgétaires de la sphère publique quand s’affichent en même temps des rémunérations annuelles qui correspondent au revenu que ces personnes toucheraient en un demi-siècle, ou qui sont bien supérieures à l’ensemble du patrimoine que nombre de familles pourraient accumuler sur une vie entière. De même, il est malaisé de comprendre le contraste entre les réductions d’effectifs dans certaines entreprises ou dans certains secteurs et le niveau des résultats, parfois records, des mêmes entreprises. 2) Pour celles et ceux qui vivent de leur activité, avec des salaires faibles, il est tentant de mettre en regard des conditions de vie difficiles, obtenues au prix d’un effort soutenu avec d’un côté des personnes qui obtiennent des revenus à peine inférieurs aux leurs sans travailler (sans nécessairement savoir ce qui fait qu’elles ne travaillent pas) et de l’autre des personnes qui semblent être définitivement à l’abri de toute insécurité, avec un statut qui paraît inatteignable pour eux et leurs enfants, alors que la situation de précarité leur semble être une menace permanente ; 3) Pour celles et ceux qui créent des richesses et de l’emploi, ou qui visent à le faire, il y a une incompréhension des obstacles juridiques, financiers et psychologiques qu’ils disent rencontrer et une tentation de considérer les transferts sociaux, non pas comme un facteur de lutte contre la pauvreté mais comme des mécanismes qui entraînent dans la pauvreté en entravant leur capacité à créer de l’emploi ; 4) Pour beaucoup, il y a une difficulté à comprendre que les situations de pauvreté ont changé et que les conditions de consommation sont aujourd’hui devenues paradoxales. Selon l’image traditionnelle, quand on était pauvre, c’est qu’on avait pas de quoi se nourrir, se vêtir, se soigner et se loger. Comment qualifier de pauvre quelqu’un qui part en vacances ? ou qui possède du matériel vidéo performant ? ou qui doit rembourser un crédit à la consommation qui n’était pas destiné à un bien de première nécessité ? Comment comprendre qu’on puisse travailler et vivre sous le seuil de pauvreté ? Qu’un revenu moyen ne garantisse de pouvoir trouver un logement stable et décent ? 5) L’intrication entre la situation sociale dans un pays comme le nôtre et celle des pays en voie de développement est également une cause de perte de repère. Faut-il renforcer la lutte contre la pauvreté dans un pays déjà riche, comme le nôtre, ou plutôt faire un effort de solidarité vis-à-vis de pays où le visage tragique de la pauvreté semble considérablement plus marqué ? A l’inverse, serait-il vain de mettre en place des systèmes de solidarité performants en France, si ces systèmes sont accessibles – légalement ou illégalement, de manière voulue ou subie – au réservoir inépuisable de pauvreté dans le reste du monde ? Faut-il voir dans la croissance de certains pays du Sud une opportunité ou une menace pour notre propre niveau social ? 6) Le décalage entre le montant des dépenses sociales et la mise en évidence permanente de nouveaux problèmes de pauvreté non résolus ou les immenses besoins non satisfaits sont également déstabilisants. Pourtant, qu’il s’agisse de prise en charge de handicap, de compensation de la perte d’autonomie, de renforcement des politiques de prévention, de meilleur accompagnement des familles vulnérables, pour ne citer que quelques exemples, il y a une liste jamais close de besoins objectivement non satisfaits ou de situations considérées comme non acceptables que notre système de solidarité ne traite pas, ou pas encore ou pas suffisamment, alors même qu’on dénonce l’hypertrophie de la protection sociale. 7) L’articulation entre ce qui relève de la solidarité collective obligatoire et ce qui relève de la solidarité facultative spontanée est peu claire. L’une serait-elle qualifiée de solidarité citoyenne et l’autre pas ? L’une dédouanerait-elle l’autre ? Comment comprendre qu’alors que nos systèmes ont été aussi conçus pour apporter d’autres réponses que les réponses traditionnelles caritatives en vigueur jusqu’au siècle denier, l’appel à la générosité soit si fréquent, si pressant, si divers ? Il y a probablement d’autres paradoxes ou d’autres incompréhensions à prendre en compte. Mais une politique visant à lutter contre les situations de pauvreté des familles sans apporter des éléments de réponses à ces questions ne saurait avoir plus d’efficacité qu’actuellement. Tout cela explique que l’on propose tantôt de « sauvegarder » le modèle social français, tout en disant qu’il est très mal en point, tantôt de « remettre en cause » des protections trop lourdes, alors que nombreux sont ceux qui ne se sentent pas réellement protégés par notre système de solidarité. le rapport complet http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/054000264.pdf |
Réponse #10 |
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Par NaqunOeil - 16/02/2018 22:30:49 - Modifié le 16/02/2018 22:31:31 |