Désolé pour cette comparaison peut être douteuse mais j'ai l'impression que le syndrôme français du 1. je gagne --> 2. je me repose sur mes lauriers --> 3. je stagne ou regresse pendant que les autres progressent --> 4. je pleure ou crie au scandale. Ce syndrôme on le retrouve dans l'esport (NV) et dans le sport en général comme les JO (lacourt ...)
Je parle même pas des tennisman français (et j'en suis un) qui s'en foute des JO pcq y'a pas de thune à gagner pendant que certain comme Nadal ou Del Potro mourront sur le terrain pour mouiller le maillot
Certains ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont de participer au JO une fois dans leur vie.
enfin pour le tennis, si nos français étaient bon ça se saurait! :D
Après est-ce pas un problème de génération aussi? La nouvelle génération sait qu'elle doit faire un minimum d'étude pour assurer son avenir, du coup est-ce qu'on aurait pas une perdition de sportif petit à petit? comparé à avant où sans le bac ou en ayant juste le bac ca suffisait.
Je parle pas des sports très médiatique, où un sportif peut gagner sa vie, je parle des sports comme le judo, l'escrime, l'athlé, la natation, le volley où tu sais qu'à 30ans tu es en retraite et à 35ans on t'a oublié, et donc t'es obligé de faire un bac +2/3 mini pour pas galérer à ta retraite sportive.
Perso j'aimerais voir plus de créneau pour le sport au collège/lycée/fac, comme c'est le cas dans plusieurs autres pays.
Ce "double cursus" que tu cites, école + sport de haut niveau, est une des préoccupation majeure des acteurs du milieu sportif, amateurs ou professionnels. Des études montrent par exemple qu'une très grande majorité de sportifs pro, après leur carrière, ont beaucoup de mal à passer du statut de star à celui d'anonyme, et à ne pas pouvoir faire un travail qui leur plaît par manque d'études. Très souvent, c'est à cause des entraineurs qui, dans leur jeunesse, les poussaient à se concentrer sur le sport et à délaisser totalement les études.
Ainsi, et pour connaître le fonctionnement des pôles espoirs, centres de formation, clubs professionnels, je ne pense pas qu'il y a actuellement une "perdition de sportif". Ce qu'on demande aux jeunes en formation, en terme de prestation sportive, est déjà très poussé. Les études permettent au contraire de garder les pieds sur terre, et de rester "comme tout le monde".
En outre concernant la détection des jeunes talents, ce dont tu sembles parler en voulant rajouter des créneaux horaires à l'école, la plupart des personnes détectés le sont très tôt, la première étape vers la professionnalisation passe souvent par un pôle espoir qui débute dès la 4ème.
Enfin, en France, excepté le foot (et encore) et quelques rugbymen, les autres sports "majeurs" ne permettent pas vraiment aux athlètes de vivre décemment après leur carrière.