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Je suis totalement d'accord pour les ing des facs je pensait plutôt a des gars qui étudie l'histoire de l'art ou ce genre de conneries. Cependant ce que vous me dites ne fais que retarder de 5-9 ans le problème: une fois que je me suis arraché pour les études et que j'ai décroché le salaire tier 1 pourquoi bosser alors que j'aurai la même paye toute ma vie.
Imaginer qu'il n'y a que la paie qui motive à bosser est une hérésie sans nom.
L'envie de travailler est sociale. Essaie donc de rester six mois, un an, sans bosser, même bénévolement, sans aider quiconque dans les tâches pénibles (déménagement, garde d'enfants, etc.). Tu verras que tu vas avoir envie de te lever le cul pour faire quelque chose de tes journées.
Travailler apporte pour soi, une reconnaissance personnelle (l'individu se sent utile à la Société, il a sa place dedans),
mais aussi sociétale dans les liens amicaux ou encore amoureux (essaie de draguer en disant "je suis chômeur, et j'aime ne rien foutre", on en reparle après par exemple ; ou encore, voir la dernière étude qui met en avant le faible taux de couple en formation lorsqu'un des deux est sans activité et le haut taux de ruptures quand l'un des deux est inactif ou le devient).
D'autre part, il y a pléthores de choses qui peuvent motiver à aller bosser le matin. Il y a des entreprises (souvent PME) faisant la même chose que les grands groupes qui avec des salaires moindres, attirent et gardent leurs salariés. Car l'ambiance de travail y est meilleure, l'avancement plus réaliste, la culture d'entreprise bien présente, la structure faisant une petite famille.
Ne voir le travail que par sa face monnétaire (elle existe, faut pas non plus l'ignorer) est à mon avis une erreur monumentale et factuellement fausse de toute façon.
De plus, cette idée de salaire globale va à l'encontre de la prise de risque et/ou d'initiative, notamment dans le domaine de la bourse. Et comment cela fonctionnerai au niveau des startups car certaines ne payent pas pendants les premières années.
Alors je ne sais pas quelles études tu fais, mais dans les miennes, je n'ai pas vraiment souvenir que les Startups commencent en bourse...
D'autres parts, la plus part n'y rentrent que très tardivement, et souvent suite à la volonté du racheteur et non pas des créateurs (qui ont vendu depuis).
De plus, la bourse, surtout sur la spéculation de la hausse ou baisse, et notamment à ce niveau là, est contraire à la prise de risque que tu cites.
Pour se convaincre que l'absence de bourse n'est pas nuisible à l'initiative ou à la prise de risque, tu prends tous les pays du Nord, tu comptes le nombre de sociétés côtées et le nombre qui existent. En France, on ne doit dépasser les 2 000 probablement, pour des centaines de miliers d'entreprises pérennent, et je ne parle même pas de celles qui se créer...
D'autre part, les plateformes de financement collaboratives démontrent déjà, que les entreprises même les plus gourmandes en fond, peuvent voir le jour sans la bourse. Les gens étant prêt à investir dans des projets qu'ils jugent pertinent pour eux (écologistes, futuristes, à désirer, rêveurs, etc.).
Enfin, je répondrais à ta question "pourquoi faire des études", la réponse est simple : Travailler là où on aime ou du moins on ne déteste pas. Tout le monde n'est pas fait pour être manageur/patron/caissier/secrétaire/avocat. Etc...
Bref, les études ne devraient jamais être envisagé en terme d'investissements pécuniers pour un RoI pécunier seulement, mais en terme d'investissementS (pécuniers, personnels, etc) pour des RoI aussi important les uns que les autres.
Cela me choque, limite de lire que tu ne vois ton avenir que dans les billets que tu toucheras. L'argent n'est normalement, non pas un but, mais un moyen d'échange. Il sert à faire du commerce tripartite ou plus dans l'optique d'avoir ce que l'on veut pour être content voir heureux.
Jamais les gens qui travaillent n'accepteront un salaire à vie pourquoi ?
Payer pour des incapables qui touchent TOUTES les aides SOCIALES ? Qui en arrive pour certain à être plus rémunérer à rien faire qu'à aller au boulot ! J'en connais
Tu connais des gens oisifs (donc qui ne foutent rien, pas même de bénévolat) qui sont heureux de leur situation ?
Si tel est le cas, je te recommende fortement de transmettre leur(s) nom(s) aux unités d'études sociologiques, car depuis qu'ils en entendent parler, ils en ont jamais trouvé.
Ce serait presque une trouvaille digne d'un Nobel !
Une solution ?
C'est pas le salaire à vie qu'il mettre en place mais baisser les aides social de 80%.
Les aides sociales ne suffiraient plus pour vivre et faudra enfin qu'une grande majorité des personnes qui n'ont jamais rien fait leurs vies se sortent les doigts du cul.
Alors cette solution dûment testée dans nombre de pays n'empêche pas le chômage de masse ou du moins (quand les politiques sont habillent pour le maquiller) le halo de se dernier d'être très conséquent. Suffit de voir le taux de pauvres dans les pays qui se vantent d'avoir peu de chômage...
Quant à dire que les "aides" suffisent à vivre, c'est un grand mot, en additionnant les aides diverses, on dépasse peu voir pas du tout, le seuil de pauvreté établit par l'INSEE. Autrement dit, on reste pauvre, à compter son argent en fin de mois pour savoir si on peut manger.
Et je connais personnellement pas mal de personne qui ne travaille pas, faute de travail, qui sont avec les aides, et qui dès le 15 voir le 20 du mois, font bouillon, pâtes, riz et cie pour survivre. Et je peux te dire qu'ils ne sont pas vraiment heureux de leur vie.
Plus tu travailles, plus tu prends des initiatives plus tu es payé. Plus tu fais rien moins tu as d'aide, plus tu mérites de rester comme un chien dans la rue.
Cette maxime est une aberration. Des gens qui bossent comme des tarés, mettant leur santé en danger, l'intégrité de leur corps et bossant plus que de raison (les 35h ils ne connaissent pas) ne sont pas forcément payés des masses. Tu as dans le genre assez caricatural les gens dans la boulangerie/pâtisserie, le BTP, les transports, les ouvriers agricoles.
Vas leur dire à ces gens que s'ils touchent misèrent c'est que c'est des branlots, tu vas te faire recevoir...
Grands nombres d'entre eux bossent surement bien plus de temps et se ruinent bien plus la santé (et leur vie de famille) que les PDG des grands groupes qui en sont à 1 million/mois.
Ta rhétorique ne tient pas la route tant le monde regorde d'exception. Croire en cela c'est un peu comme s'entêter sur la platitude de la Terre.
Faudrait voir le système allemand où les citoyens ont DEUX taffs pour VIVRE.
Et France sans rien faire il y a des MERDES qui VIVENT.
On appelle ça plus ou moins l'esclavage. 1€/h quand pour vivre au seuil de pauvreté (donc te payer électricité, toît, chauffage, bouffe, et un brin de vie sociale) une journée il te faut dans les 30 €, il n'y a pas 30h dans une journée.
Ton exemple montre toute l'attention que tu portes au genre humain. Marche et crève si tu n'es pas assez futé pour gagner ta croute, mais dans de toute marche car moi et mes tunes on veut pas t'aider.
On aime le social en France, et à mon avis UN PEU TROP. Cela serait des économies de plus investir dans des PROFITEURS.
HF aux toucheurs du RSA.
Il y a des pays plus sociaux que nous et qui sont mieux que nous économiquement parlant.
D'autres parts, les 30 glorieuses ce sont produitent entre autres (il y a d'autres facteurs évidemment) par la réduction des écarts entre les riches et pauvres (là ce fut par la hausse des salaires du bas et la stagnation de ceux du haut). C'est un peu la pensée fordiste sur la chose. Pour vendre, faut des clients, donc pour avoir des clients faut que mes employés touchent de quoi m'acheter. Ben sinon, je ne vends pas.
CQFD. |