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Ces fratries célèbres

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"Tout a commencé quand je regardais mon grand frère sur l'ordinateur..." Combien de fois cette phrase revient-elle au moment d'évoquer les premiers pas des joueurs sur les jeux vidéo ? Puis vient logiquement le moment où le cadet souhaite lui aussi s'y essayer. Le début des ennuis et de longues négociations, mais finalement les choses rentrent (normalement) dans l'ordre. Et chacun peut commencer à gravir les échelons.

Alors que deux cousins, NiKo et huNter, viennent de passer tout près de remporter un Major ensemble, retour sur les liens fraternels qui ont permis à certains d'atteindre le sommet à deux ou ont, au contraire, entraîné des rivalités familiales de haut vol.

Abdiwahab "MegatoN" Mohamed
 
  Abdisamad "SpawN" Mohamed

 


MegatoN

Véritable légende de Counter-Strike, Abdisamad "SpawN" Mohamed doit beaucoup à son frère de deux ans son ainé, Abdiwahab "MegatoN" Mohamed. C'est avant tout grâce à ce dernier que le futur membre de l'équipe SK Gaming 2003 a connu et fait ses premiers pas sur CS. Blessé durant un match de football, SpawN a été contraint à l'immobilisation et s'est ainsi intéressé à Counter-Strike, un jeu auquel jouait déjà son grand frère. 

Les deux Suédois d'origine somalienne n'ont finalement que très rarement eu l'occasion de jouer ensemble. Officiellement, SpawN et MegatoN ne se sont retrouvés dans la même écurie qu'à une seule reprise, en 2003. A l'époque, MegatoN évolue chez HiGhland Online et SpawN, souhaitant tenter l'aventure avec son frère, le rejoindra lors d'un ultime remaniement chez matrix. Mais l'arrivée de Hyper le relèguera au rang de sixième joueur, le privant de tout match officiel avec son frère ainé. 


SpawN

Évincé de l'effectif en septembre, SpawN quittera MegatoN sans avoir jamais joué en lan à ses côtés. Un mal pour un bien puisque Abdisamad sera appelé par la meilleure équipe du monde, invincible à l'époque : SK Gaming. De là, sa légende naîtra. De l'autre côté, Abdiwahab, dont beaucoup le voyaient percer justement aux dépens de son cadet, ne marquera pas vraiment l'histoire bien que son parcours incite au respect. Il sera l'un des piliers de l'une des premières formations fnatic en 2005, avec laquelle il remportera notamment la CPL Singapore. 

Ces deux-là auraient pu se côtoyer plus longtemps et même connaître le succès ensemble. Le sort en a voulu autrement et les deux frères Mohamed sont devenus de vrais rivaux s'affrontant plusieurs fois entre fin 2003 et 2005, souvent dans le cadre des qualifications suédoises aux événements majeurs. Leurs différentes rencontres ont très souvent tourné à l'avantage du petit dernier. Les repas de famille devaient parfois être mouvementés. 

 

Johan "Hyb" Carlund  
  Jerry "Souledge" Carlund

 


Hyb

La fratrie Carlund fait certainement partie des plus célèbres de l'histoire tant elle a finalement représenté l'idéal du bénéfice apporté à une équipe par la synergie entre deux frères. Si on sera plus à même de se souvenir de Johan "Hyb" Carlund pour sa place dans la légendaire équipe Ninjas in Pyjamas vainqueur de la CPL World Championship 2001, son frère cadet a lui aussi joué un rôle important sur la scène mondiale au début des années 2000. 

Les deux blondinets se sont fait connaître ensemble alors qu'ils jouaient sous les ordres de Potti dans la toute première version de NiP en 2000. Si Hyb avait réussi à s'assurer une place permanante dans l'équipe, Souledge est souvent resté sur le banc, cantonné au rôle de remplaçant. C'est ainsi que les deux frères ont effectué leur première sortie en lan internationale lors de la CPL Cologne grâce au sponsoring du cybercafé Cafe9. Suite à une série de problèmes, dont l'obligation d'utiliser un last de dernière minute n'ayant jamais touché à Counter-Strike, ils termineront au pied du podium. 


Souledge

Johan et Jerry se retrouveront en 2001, une nouvelle fois sous les couleurs de NiP, et participeront à la CPL Berlin. Ils sont d'ores et déjà reconnus pour leur talent respectif au sniper, et Hyb est même considéré comme l'un des meilleurs joueurs mondiaux à l'AWP. Malgré une victoire écrasante, la période d'essai de Souledge sera jugée non concluante et le plus jeune des deux Carlund ne sera ainsi pas retenu pour la CPL World Championship 2001, le grand rendez-vous de fin d'année. Si Hyb remportera l'événement, Souledge terminera à la troisième place avec mTw.se. 

La réunification aura lieu courant 2002 alors que NiP est en pleine période de mercato. Hyb retrouvera son frangin chez GameOnLive et ils réaliseront ensemble une superbe saison 2002, finissant quatrièmes de la LAN Arena 7 puis décrochant deux médailles d'argent aux CPL Summer et Winter derrière SK Gaming et Team 3D.

Après une dernière sortie honorable à la CPL Copenhague en 2003, les deux frères prendront leur distance avec Counter-Strike et seront inactifs dès le début de l'année 2004. Pour l'anecdote, deux joueurs usurperont leur identité en 2006, faisant croire à leur retour dans une équipe américaine. À l'époque, beaucoup de médias étaient tombés dans le panneau jusqu'à ce que nos confrères de Fragbite mettent un terme à la supercherie. 

 

Mathieu "R!Go" Bridet  
  Benoît "MonsteR" Bridet

 


R!Go

Certainement les jumeaux les plus connus de France, Mathieu "RiGo" Bridet et Benoît "MonsteR" Bridet ont eu des destinées bien différentes, même si elles se sont croisées de nombreuses fois. Avant de faire chacun l'honneur du drapeau tricolore sur la scène internationale, les deux frères Bridet ont débuté ensemble en 2001 dans un cybercafé de Charente-Maritime. Côtoyant notamment HaRts, ils participent à leur première lan lors de la Gamers Assembly 2001 avant de prendre chacun leur propre chemin. 

Si MonsteR fera partie de l'aventure Bizounours en 2003, une année durant laquelle il accèdera aux quarts de finale de l'ESWC, son frère fera ses armes de son côté. Les deux se rejoindront dans leur seul projet commun en 2005, qui reprendra symboliquement le tag Bz. L'objectif : participer à l'Acon5 en Chine. En compagnie de HaRts, PoM et Jon1oP, ils parviendront à se qualifier en battant *aAa*. Arrivés en Asie, ils obtiendront un tirage ultra-favorable leur permettant d'éviter tous les favoris jusqu'à la grande finale. Ils s'inclineront face aux Virtus.pro mais auront largement rentabilisé leur voyage avec une médaille d'argent synonyme d'un beau chèque de 10 000 $. 


MonsteR

Cette équipe a montré un joli potentiel mais elle n'aboutira jamais à un projet plus sérieux. Lorsque HaRts reviendra en 2006, souhaitant s'entourer des meilleurs pour former emuLate, il fera appel à R!Go. Son frère ne faisant pas partie des plans du meneur, Mathieu hésitera un petit moment avant de finalement accepter. Bien lui a pris puisqu'il participera au plus beau succès d'une équipe française sur 1.6, lors des WCG 2007

Condamné à rester dans l'ombre de son frère, MonsteR deviendra ainsi un rival. Avant le triomphe des WCG, il le fera douter en le battant par deux fois lors des finales des EPS III, alors qu'il jouait chez Atlanteam. C'est plus ou moins la seule fois que MonsteR prendra le dessus sur R!Go. Ce dernier sera par la suite considéré comme l'un des meilleurs joueurs de France de l'histoire d'1.6, tandis que MonsteR enchaînera les formations en courant après une vraie stabilité, ce qui aura au final fait la force de son frère. Comme quoi, ils ont beau se ressembler comme deux gouttes d'eau, leurs palmarès ne sont pas vraiment comparables. 


Dennis "walle" Wallenberg  
  Jonathan "miniw" Wallenberg

 


walle

Les pseudos ne laissent que guère de doutes sur qui est l'aîné et qui est le cadet dans la famille Wallenberg. Deux très jeunes joueurs successivement révélés en 2003 sous le tag LuLan et qui rejoindront rapidement la catégorie espoirs en Suède. C'est d'abord Dennis "walle" Wallenberg, encore mineur, qui sort de sa coquille par l'intermédiaire de l'équipe spiXel. Il terminera second du fameux ESWC 2004 au classement final des plus improbables, devançant des mastodontes tels que SK Gaming ou mousesports. À la veille de l'Oslo Lan 2004, l'aîné donne la chance à son petit frère de quinze ans de le retrouver dans l'équipe vice-championne du monde. Rien que ça !

Pour leur première sortie internationale sous les mêmes couleurs, les deux frères marqueront les esprits en remontant le lower bracket avant de battre des NoA avantagés d'une carte en grande finale. Malgré ce bon résultat, les performances au niveau national ne sont pas vraiment à la hauteur des espérances et walle quitte le navire en fin d'année pour EYEBALLERS, avec qui il terminera second de la CPL Winter, puis fera partie des plans de Ninjas in Pyjamas aux côtés de Potti et HeatoN. Du côté de miniw, son attention n'est pas vraiment porté sur le jeu mais plutôt sur les yeux de sa petite amie et nous ne reverrons plus son pseudo durant quelques temps. Question de priorité. 

Quand l'aîné s'impose comme un élément incontournable chez NiP sans pour autant remporter de tournoi majeur, le cadet ressurgit avec SpeedLink fin 2005. Malgré des débuts tonitruants et des victoires notables sur SK Gaming, Speedlink restera loin des ténors suédois en 2006. NiP et walle ont plus de succès et s'adjugent la DreamHack Summer, la première saison NGL et le KODE5, ne s'inclinant qu'en grande finale des WCG face au Golden 5. 


miniw

Néanmoins, SK Gaming et fnatic, en position de force, décident de piocher dans le réservoir NiP. SpawN, RobbaN et ins partent chez la concurrence, laissant à walle, meneur-sniper, et HeatoN le soin de bâtir une nouvelle formation NiP pour l'année 2007. Encore une fois, walle fera appel à son petit frère, qui vit d'ailleurs avec lui dans le même appartement. Les deux Wallenberg se retrouvent un an et demi après l'épopée spiXel. Mais l'apogée de Ninjas in Pyjamas paraît bien lointaine et l'organisation fermera rapidement ses portes, laissant tout juste le temps à cette composition d'accrocher une troisième place aux WSVG Louiseville et de se faire crucifier lors des qualifications nationales à l'ESWC et aux WCG. 

En septembre 2007, walle accepte l'offre de SK Gaming et quitte une nouvelle fois son petit frère. Ce dernier mettra alors un terme à sa courte carrière, préférant se concentrer sur des activités extérieures. Si le premier s'imposera comme une figure incontournable chez SK jusqu'en 2010, miniw réapparaîtra à quelques reprises lors de qualifications en ligne, en mix, allant même jusqu'à pousser un peu sur CS:GO.

 

Tomi "lurppis" Kovanen  
  Niko "naSu" Kovanen


L'une des plus emblématiques fratries de Counter-Strike est sans doute celle reliant Niko "naSu" Kovanen à son ainé de trois ans, Tomi "lurppis" Kovanen. Les deux Finlandais ont réalisé le plus grand de leur carrière main dans la main, année après année. Le début de cette belle histoire remonte à 2004, alors que lurppis vient de souffler sa seizième bougie. Avec son équipe, Wings, loin derrière les cadors nationaux de l'époque que sont Destination Skyline ou Astralis, il participe à plusieurs lans locales avant de faire entrer son cadet dans la formation. 


lurppis

En 2005, tout s'accélère pour le binôme. Wings devient une écurie aux ambitions inernationales grâce notamment à une qualification pour la CPL Barcelone puis une participation à l'étape brésilienne. La première grande victoire survient lors de la qualification aux Finales de la troisième saison des World e-Sports Games. Les deux frangins gagnent leurs tickets pour la Corée du Sud devant les NoA de XeqtR et les NiP de HeatoN. Une performance qui leur permet d'entrer chez Serious Gaming, une organisation néerlandaise. 

Les finales des WEG et la CPL Winter 2005 ne se passent pas vraiment comme prévu et malgré une troisième place place à la shgOpen, naSu et lurppis décident de quitter le navire et rejoignent ruuit et contE pour former l'une des meilleures équipes finlandaises de l'histoire. Ensemble, ils explosent en 2006, grimpant sur plusieurs podiums prestigieux tels que ceux du KODE5, de l'étape britannique des WSVG et surtout des WCG derrière Pentagram et NiP. C'est finalement en 2007 que les deux joueurs vont connaître leur apogée. Sous le tag 69°N-28°E, ils deviendront l'espace de quelques semaines la meilleure équipe de la planète grâce à des victoires lors de la deuxième saison NGL One et des WSVG Louiseville. 

Recrutés ensuite par ROCCAT, les Finlandais n'ont jamais retrouvé de tels sommets, tout en restant une équipe forte du gratin européen. Leader et pilier de l'équipe, le plus âgé des frères fera une pause avant de revenir puis de repartir, cette fois-ci de l'autre côté de l'Atlantique, chez Evil Geniuses. Nous sommes mi-2009. Sans lurppis, naSu et le reste de l'équipe nordique tomberont dans la hiérarchie, ne faisant parler d'eux qu'à de rares occasions. 


naSu

Le rêve américain terminé pour lurppis, son retour au pays marque la réunification avec son frère. Début 2011, Power Gaming est donc de retour au premier plan. La communauté finlandaise est aux anges. Cependant, la formation ne fera pas long feu et les deux frères décideront encore une fois de quitter le navire pour fonder une nouvelle équipe. Cette dernière séduira WinFakt et réalisera une fin d'année plus que correcte avec trois podiums aux IEM Guangzhou, aux SEC et aux IEM New York, le tout en l'espace de deux semaines. 

Des problèmes internes entraînent ensuite l'éviction de naSu, début 2012. Lui et son frère ainé feront néanmoins bel et bien leur baroud d'honneur en juin de la même année lors de l'un des tout derniers événements sur 1.6, l'ASUS Summer à Kiev. Ils obtiendront une ultime médaille d'argent ensemble, seulement battus par KerchNET en finale. Tandis que l'aîné mettra un terme à sa carrière pour devenir un journaliste/analyste, le cadet tentera sa chance sur le nouvel opus Global Offensive avec Curse.fi puis ENCE, mais ne parviendra pas à retrouver son niveau d'antan. Il s'essaiera aussi au coaching chez PENTA, GODSENT et Heroic.

lurppis et naSu, c'est l'histoire d'une success story qui s'est vécue à deux. Dur d'imaginer l'un sans l'autre tant leurs carrières respectives sont liées. Quand lurppis est considéré comme le plus grand meneur finlandais de l'histoire, naSu a été l'un des éléments essentiels dans l'épopée 69°N-28°E. La fratrie prend ici tout son sens. 

 

Sergey "Fox" Stolyarov
 

  Mikhail "Dosia" Stolyarov

Si c'est sur CS:GO que la relation entre Sergey "Fox" Stolyarov et son petit frère Mikhail "Dosia" Stolyarov a connu sa plus belle page, elle a déjà été à la base de nombreuses équipes sur 1.6 depuis les années 2007/2008. À cette époque, la région CIS commence à se faire un nom dans le paysage Counter-Strike grâce notamment aux Virtus.pro de LeX ou aux aMazing Gaming de hooch et B1ad3. 


Fox

Sur le plan national, les équipes de cette région s'affrontent le plus souvent lors des différentes éditions des ASUS Cup, des lans se déroulant dans la capitale russe et regroupant généralement les meilleures équipes d'Europe de l'Est. C'est par leur intermédiaire que Fox et Dosia vont progresser, ensemble. Ils s'entourent chez tp.uSports d'autres joueurs montants comme ed1k ou Dober mais également d'une personne au compte en banque bien rempli, Mister OverDrive. Sans jamais monter sur le podium, ils restent en embuscade jusqu'à la fin 2009.

La quatrième place aux WCG 2009, après une défaite serrée en demi-finale face aux Polonais de NEO et TaZ, marque leur entrée par la grande porte sur la scène internationale. Recrutés chez forZe, ils enchaînent les ASUS Cup et les différentes étapes organisées par Arbalet. Ils se contenteront des places d'honneur, à seulement quelques frags des podiums, durant près de deux ans. Mais ce sont ces quelques frags qui font la différence entre les compositions dans lesquelles évoluent les deux frères et le haut du panier. Si Dosia s'est installé sur le trône de meilleur joueur de Russie, son équipe a encore du mal à dépasser le stade des quarts de finale.

Sur la fin d'année 2011, les résultats deviennent plus impressionnants avec une première place au MSI Beat It Russia devant fnatic et une médaille de bronze aux WCG 2011 derrière le Golden 5 et les SK Gaming. Les deux frères concluent leur carrière sur 1.6 sur une cinquième place aux IEM V. Un dernier résultat de rang illustrant parfaitement leur parcours. De leurs débuts jusqu'à la fin d'1.6, Dosia et Fox se sont côtoyés sans interruption, faisant même quelques passages en équipe nationale de Russie lors des ENC. 


Dosia

Lors du passage sur CS:GO, Virtus.pro fait appel à eux afin de compléter sa formation déjà représentée par ANGE1, AdreN et kucheR. Le premier semestre 2013 va marquer l'apogée de leur carrière. Ils entreront défintivement dans l'histoire un jour d'avril en étant les deux meilleurs joueurs face aux Ninjas in Pyjamas dans cette fameuse demi-finale de la Starladder StarSeries V, première défaite en lan des mythiques Suédois sur Global Offensive

Ils réaliseront également plusieurs podiums à la Copenhagen Games, à la TechLabs Cup Moscou, à la DreamHack Summer, aux EMS RaidCall One Summer et enfin aux Starladder StarSeries VI. Mais toutes les belles histoires ont une fin et la collaboration entre les deux frères va subitement prendre fin durant l'été 2013. Un riche philanthrope fonde Astana Dragons et décide de constituer à coup de billets une dreamteam CIS. Si Dosia, le meilleur joueur de la région, est de la partie, son frère n'est pas retenu. La proposition étant trop alléchante, le binôme se sépare après plus de six ans en commun. 

Les deux frères deviendront ensuite rivaux, notamment pour se disputer le slot à l'ESWC 2013 où Astana Dragons l'emportera sur la nouvelle équipe de Fox, KerchNET. Ce dernier arrêtera sa carrière avant de revenir un temps avec Moscow 5, fin 2014. Un documentaire portant sur ce retour à la compétition met en lumière sa complicité toujours présente avec son frère. Dosia sera quant à lui élu quatrième meilleur joueur du monde en 2013. Il suivra le mouvement vers HellRaisers, une épopée décevante qui le mènera plus tard vers Gambit, avec qui il remportera le plus beau titre de sa carrière au PGL Major Krakow en 2017.

 

Manuel "mnL" Oberlein
 

  Benjamin "qk-Mantis" Oberlein

 

Quatre ans les séparent mais leurs carrières respectives sont finalement restées assez proches l'une de l'autre. Quand l'ainé, Manuel "mnL" Oberlein, se retrouve fin 2008 dans la cour des grands outre-Rhin, à savoir les ESL Pro Series (EPS), son cadet, Benjamin "qk-Mantis" Oberlein, est assez loin d'avoir sa place dans l'élite germanique dû à son jeune âge et à son manque d'expérience. 


mnL

C'est en toute logique que le plus expérimenté voit sa carrière s'emballer en premier. Sa progression est néanmoins normale au sein des EPS, avec des premières saisons moyennes dans des équipes moyennes. Des places d'honneur, il va s'approcher dangereusement du podium avec SNOGARD Dragons au moment où son petit frère fait son entrée dans la même compétition sous le tag GAMED!de. Nous sommes fin 2010 lors des EPS.de XVII et les deux frangins s'affrontent dans le championnat de référence en Allemagne, mais aussi l'une des compétitions les mieux dotées sur CS:Source à cette époque.

qk-Mantis et GAMED!de sont encore trop tendres pour inquiéter le haut du plateau et rament toute la saison, terminant 14ème sur 16ème. mnL et les siens ne jouent pas dans la même catégorie : quatrième une fois tous les matchs terminés, SNOGARD se qualifie pour les Finales. L'équipe échoue à une victoire du titre en cédant en grande finale face aux mTw de nooky et KRAEUTERHUMPEN.

Les deux frères ne se croisent pas en 2011 mais en profitent pour affûter leur skill. Ils se retrouvent l'année suivante : mnL est passé chez ALTERNATE aTTaX, qk-Mantis a été recruté par n!faculty, deux écuries de premier plan de la scène allemande. Lors des EPS Spring 2012, leur affrontement en saison régulière débouche sur un nul, 15-15. n!faculty finit finalement invaincue en onze matchs, ALTERNATE lui colle au train. Le suspense s'étend aux Finales. Les deux équipes atteignent la finale où le grand frère ne va faire qu'une bouchée du petit : mnL et ALTERNATE s'imposent 2-0 sans forcer, laissant qk-Mantis et n!faculty sur la deuxième marche du podium.


qk-Mantis

Le cadet prendra sa revanche lors de l'édition Summer, quand son équipe s'impose en demi-finale face à sa concurrente. Mais mTw lui clouera ensuite le bec en finale : qk-Mantis termine deuxième, mnL troisième de la dernière saison des EPS.de sur CS:Source. La rivalité familiale s'exporte ensuite sur CS:GO où, pour l'édition Winter des EPS, mnL remet son frère en place en l'emportant en finale, une fois de plus. qk-Mantis se venge pour de bon lors de la version Spring 2013, où il bat une nouvelle fois ALTERNATE et son frère en demi-finale, mais conquiert cette fois-ci le titre lors de la finale contre dotpiXels, qui compte dans ses rangs tabseN et tiziaN.

Après environ deux ans de rivalité fraternelle pour savoir qui accrochera le plus de médailles d'or dans sa chambre, les deux frères changent de stratégie à l'été 2013 en devenant alliés, d'abord chez Wild Fire puis chez mTw. Leur collaboration débouchera sur un nouveau titre national aux EPS.de Spring 2014. Comme leur quotidien devait toutefois manquer un peu de piment, ils redeviennent ennemis entre 2015 et mi-2017. mnL en profitera pour glaner un ultime trophée lors des ESL Meisterschaft Spring 2016 (successeur des EPS.de), sous les couleurs de LeiSuRe.

Les deux se réuniront une dernière fois chez AYB Esports fin 2017 avant que mnL ne raccroche. qk-Mantis continuera deux ans dans la même structure, disputant cependant plus souvent les barrages de relégation et la division 2 que les Finales nationales. Il se mettra finalement en retrait au cours de l'année 2019.

Que ce soit sur Source ou Global Offensive, les frères Oberlein ont rythmé pendant de longues années les EPS de leur pays. Le résultat final ? Quatre titres pour mnL, deux titres pour qk-Mantis. L'expérience triomphe sur la jeunesse.

 

Victor "roombang" Henkinet
 

  Pierre "NpK" Henkinet

 

En 2011, une équipe vient bousculer la scène Source française : PyrogeN. Dans ses rangs, deux frères belges, l'aîné roombang (évoluant alors sous le pseudo de SCARA) et le cadet NpK, qui s'offrent un succès à l'Espilan Cup #3, un top 2 à l'Epsilan #7 et un autre à la PxL 31. La formation se fait ensuite écraser aux Masters Français du Jeu Vidéo face aux monstres VeryGames et LDLC, mais le nom des deux frangins est entré dans les têtes. NpK gagnera même l'Award de l'Espoir de l'année aux VaKarM Awards.


roombang

Ce dernier, plus en vue que son frère, prend son indépendance à la sortie de CS:GO. Recruté par Buykey, il grimpe dans la hiérarchie et finit deuxième de l'ESWC France derrière les intouchables VeryGames, puis quatrième de l'Esports Heaven Prague, l'une des premières lans internationales de ce nouvel opus.

Un événement personnel va venir stopper cette ascension : début 2013, NpK déménage à Hong Kong et abandonne le jeu. Buykey se dit qu'un Henkinet doit en valoir un autre et recrute roombang pour le remplacer. Ce dernier, peu fan de CS:GO, avait commencé par délaisser ce nouvel opus pour... intégrer le staff VaKarM en tant que streamer, avant de replonger dans la compétition. Mais la sauce ne prend pas et cette composition Buykey ne dure que quelques semaines.

Il faudra attendre 2015 pour le retour en force des Henkinet. NpK rentré, un nouveau projet se met en place chez WE GOT GAME. L'équipe s'affirme comme une valeur sûre du subtop francophone, remportant notamment cette année-là le LevelDown Championship et terminant troisième de l'ESWC PGW Open. NpK s'offre également une pige dans l'équipe internationale de Belgique lors de The World Championships 2015 aux côtés d'Ex6TenZ et ScreaM.

WE GOT GAME continue sur sa lancée jusqu'à l'ESWC 2016. Qualifiée pour le tournoi, la formation reçoit le soutien de Platinium et annonce également plusieurs changements de joueurs. NpK, en perte de motivation, en profite pour devenir coach. Pas forcément attendue avant la compétition qui regroupe une bonne partie du subtop européen, Platinium va faire forte impression en atteignant les demi-finales, s'inclinant seulement contre les futurs vainqueurs d'ALTERNATE.


NpK

Juste après l'ESWC, la structure britannique Vexed recrute l'effectif. Pour l'une de ses premières apparitions sous son nouveau tag, il s'impose au Championnat National S2, affirmant son statut de cador du subtop tricolore. La joie sera cependant de courte durée : courtisé par de nombreux concurrents, le trio devoduvek - AmaNEk - hAdji s'en va. NpK redevient alors joueur et retrouve son frère, toujours au lead, sur le serveur.

Tout aurait pu se poursuivre tranquillement mais au printemps 2017, Vexed annonce l'arrivée de KQLY, ancien joueur du haut niveau banni pour triche en 2014, mais resté proche des frères Henkinet. jarod et Smyli, les deux autres membres de la formation, s'opposent à cette décision et quittent l'équipe. Vexed prend un gros coup à sa réputation. La structure soutiendra la line-up encore un an, alors que celle-ci tente de s'accrocher à son rang national : top 3/4 au Championnat National S4, top 3 à la Gamers Assembly 2018.

Un ultime soubresaut aura lieu chez eFrog, nouvelle organisation créée entre autres par HaRts, lui aussi en relation avec KQLY, sans résultat. Début 2019, l'aventure s'arrête et les frères Henkinet disparaissent de la scène, même s'il est encore possible d'apercevoir roombang dans quelques mix en lan française.

(Parce qu'on est dans le subtop francophone, citons aussi deux fratries ayant fait ses beaux jours sur CS:GO : les frères Lashermes, MAIDHEN et Delaney ; et les frères belges Ait-Lalla, YOUYOU et Faris.)

 

Adil "ScreaM" Bernlitom
 

  Nabil "Nivera" Bernlitom

 

La fratrie Bernlitom a presque marqué deux générations différentes sur CS:GO. Avec sept ans d'écart, les deux Belges n'ont jamais joué ensemble à haut niveau sur Counter-Strike mais leur relation n'en reste pas moins importante. ScreaM a été le premier à s'illustrer, perçant sur la fin de CS:Source avant de confirmer tout son potentiel lors de la transition sur Global Offensive. Début 2013, il est recruté par VeryGames et va faire les beaux jours de la scène française pendant plus d'un an, participant aux victoires obtenues aux EMS Summer et Fall, aux StarLadder StarSeries VII et au MSI Beat It, ainsi qu'au top 2 à l'ESWC et au top 3/4 à la DH Winter, premier Major de l'histoire de CS:GO.


ScreaM

Élu 7ème meilleur joueur de la planète par HLTV fin 2013, il va ensuite connaître une période de déclin chez Titan et Epsilon. Il se relancera en 2015, d'abord avec un projet international chez Kinguin, puis en revenant sur la scène tricolore, un temps chez Titan et surtout chez G2, avec qui il retrouvera le Top 20 HLTV en 2016, finissant cette fois-ci à la 9ème place après avoir notamment remporté les ECS S1.

Émaillée de hauts et de bas malgré son skill brut colossal, la carrière de la "headshot machine" va replonger lors du shuffle français de début 2017. Pas retenu par G2, ScreaM part chez EnVyUs où il passera un an et demi sans réellement flamboyer. S'en suivra un dernier projet quelques mois plus tard chez GamerLegion, qui ne durera pas bien longtemps avant que ScreaM ne s'efface peu à peu du paysage.

Pendant que son grand frère parcourt le monde et se bâtit sa réputation, Nivera se met lui aussi à jouer à Counter-Strike. Fin 2018, son niveau sur Internet commence à être remarqué par certains observateurs qui glissent son nom à flex0r, vétéran de la scène française en train de construire un nouveau projet autour de petits jeunes. Il propose à Nivera de le rejoindre mais ce dernier décline.

Au printemps 2019, flex0r retrouve ScreaM, avec qui il avait notamment remporté la MaxLan 2011, au mariage de shox. Les deux, qui ne s'étaient pas revu depuis plusieurs années, discutent et abordent le cas de Nivera. Abasourdi que son frère ait refusé l'offre de flex0r, ScreaM promet de lui en parler pour le faire changer d'avis. Une semaine plus tard, Nivera rappelle flex0r pour lui demander si une place est toujours disponible. Bingo.


Nivera

Grâce à l'intervention de ScreaM, le plus jeune des Bernlitom se retrouve engagé chez Wonderkids et débute son chemin dans le subtop français. Rapidement félicité pour ses coups d'AWP éclair, il est recruté par Heretics au printemps 2020 puis, surprise, entre chez Vitality, la plus grosse structure française, à l'automne qui suit. Cette dernière compte mettre en place un effectif à six joueurs et Nivera constitue la pièce tournante de cette stratégie qui porte ses fruits aux IEM Beijing et aux Finales BLAST Premier Fall. Vitality remporte ces deux compétitions de premier rang, délocalisées en ligne suite à la pandémie de Covid-19, avec ses six joueurs.

Dans le même temps, ScreaM officialise son arrêt sur CS:GO pour passer sur Valorant, le nouveau FPS concurrent développé par Riot Games. Lors de l'annonce de sa retraite, il ne tarit pas d'éloges sur le talent de son cadet, dans ce qui ressemble fort à un passage de témoin. "Mon héritage, c'est mon frère. Mon nom... Notre nom ne sera pas oublié si facilement", assure-t-il. De bien belles paroles qui seront finalement vaines.

En mars 2021, Valve décide en effet de mettre à mal les équipes à six joueurs en leur infligeant des pénalités en cas de changement de joueur au cours d'un match. Vitality n'a pas vraiment le choix et remercie Nivera. Six mois plus tard, celui-ci annonce qu'il quitte Counter-Strike pour se lancer sur Valorant à son tour. Sa première équipe ? Team Liquid, où évolue déjà... ScreaM. À défaut de marquer l'histoire ensemble sur CS, peut-être parviendront-ils à le faire sur un autre jeu.

 

Lucas "LUCAS1" Teles
 
  Henrique "HEN1" Teles

 

La France a eu les jumeaux Bridet, le Brésil a les jumeaux Teles. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ont la fibre familiale. Lorsque les deux compères découvrent le jeu et effectuent leurs premières lans sur CS 1.5 puis 1.6 à la fin des années 2000, ils sont accompagnés de leur petit frère, pbf1, et de leur père, Charles Brasil. Accompagnés jusque sur le serveur : les quatre sont réunis dans la même équipe !

Lorsque le niveau de jeu grimpe d'un cran, le père laisse sa place et le trio Teles commence à se faire un nom sur la scène brésilienne, terminant troisième de la Mega Acervus Cup 2011 avec OPENGAME, derrière les GamerHouse de kNg et les mandic de FalleN et fnx. Les trois frères effectuent la transition sur CS:GO avec FireGamers et vont faire leurs armes sur ce nouvel opus pendant près de deux ans.


HEN1

Au printemps 2014, deux grands noms de la scène brésilienne, FalleN et fnx, montent un nouveau projet chez KaBuM! et appellent les jumeaux pour en être. Ces derniers acceptent, laissant ainsi leur plus jeune frère, et effectuent à l'automne suivant leur première grande sortie internationale lors de l'ESWC parisien. Mais un piteux top 21/24 va remettre en cause le collectif et pousser LUCAS1 et HEN1 vers la sortie.

Ils restent ensemble et rebondissent chez Dexterity, où ils découvrent coldzera et TACO, puis chez Games Academy, où fnx est de la partie. Ce nouveau projet est soutenu par Keyd Stars, la nouvelle formation de FalleN installée aux États-Unis, qui souhaite continuer de soutenir la scène locale. Les deux frères et leurs coéquipiers peuvent ainsi eux aussi se rendre en Amérique du Nord pendant plusieurs mois pour se confronter au niveau au-dessus.

Cette période va sourire à fnx et TACO, qui vont bientôt quitter Games Academy pour se rallier à FalleN. boltz, qui fait les frais de ces arrivées, est accueilli à bras ouverts par LUCAS1 et HEN1. Ils poursuivent leur route ensemble dans une nouvelle structure, Tempo Storm, qui va leur permettre de prendre du galon. Les jumeaux Teles commencent à prendre part aux plus gros tournois et impressionnent tout au long de l'année 2016 : top 9/12 à la DH Malmö, top 5/6 aux IEM Katowice, top 2 à la DH Austin, top 1 à la CEVO Pro League S9.


LUCAS1

Le recrutement chez Immortals, une structure dotée de plus de moyens, va encore accélérer les choses. Les jumeaux grimpent la hiérarchie mondiale à toute vitesse et sont à deux doigts de réaliser le hold-up parfait à Cracovie à l'été 2017. Pour leur premier Major, ils échouent en finale, seulement devancés par Gambit après avoir écarté Virtus.pro en demie. La suite est plus chaotique. Embourbée dans un scandale à la DH Montréal pour être arrivée en retard lors de la finale, la formation voit ses rapports avec Immortals se détériorer. Le comportement des joueurs est pointé du doigt et ils tentent de trouver une porte de sortie chez 100 Thieves, mais des problèmes administratifs et humains font capoter le transfert sans qu'ils n'aient pu jouer le moindre match sous leurs nouvelles couleurs.

Finalement, LUCAS1, HEN1 & Co trouvent refuge chez Luminosity, chez qui ils resteront un an et demi avant... la séparation. Appelé par les MIBR de FalleN, LUCAS1 ne résiste pas aux sirènes de son ancien leader. Le projet se révèlera être un sacré bourbier qui ne durera même pas six mois et poussera ensuite LUCAS1 à retourner dans le subtop brésilien.

Pendant ce temps, HEN1 poursuivra sa carrière chez FURIA avec qui il rencontrera le succès et se hissera dans le Top 20 de fin d'année en 2020, à la 16ème place. Il remporte de nombreux tournois en Amérique du Nord au cours de la saison, tous en ligne et limités aux équipes du continent en raison du Covid-19 : DH Masters Spring, DH Summer, ESL Pro League S12, IEM New York.

Malgré ce succès, HEN1 se languit de rejouer avec son frère et décide de quitter FURIA début 2021 pour rejoindre LUCAS1. Ils retrouvent kNg pour monter O PLANO puis sont ensuite recrutés par 00Nation. Après des premiers résultats décevants, les deux frères sont mis sur le banc, ensemble. On ne sait pas encore quel sera leur future destination, mais au vu de leur histoire, il y a de fortes chances pour qu'elle soit commune aux deux.

Merci à Neysta pour la bannière

Cet article a été créé en 2015 mais Dorian ne l'a jamais terminé et il végétait dans les brouillons du site :( Et puis comme au Major y a eu une hype familiale NiKo / huNter, on s'est dit que c'était le bon moment pour le finir et enfin le sortir. Vous savez tout !
Pour megaton et spwan ils ont joué ensemble dans la team Matrix.
yes j'allais le dire, bien vu ;)
En réponse à Jools.BzH #2 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
MegatoN était chez HLO également, puis Matrix avec son frère en effet, après il a fait plusieurs team (dont la fameuse TeamAMD.se) et ensuite SSV Lehnitz, Fnatic il aura terminé sa carrière chez MeetYourMakers, si mes souvenirs sont bons ^^
En réponse à Jools.BzH #2 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Tous ces souvenirs me font repenser à ScreaM, le suédois <3
En réponse à hosterzM #4 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
De sacrés bons souvenirs 1.6, j'étais un grand fan d'elemeNt, le 1ère transfert payant d'un joueur CS, ce fût dingue à l'époque !
En réponse à J4ckS #5 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Ne lui parle pas d'element, il risquerait de se souvenir qu'une team inter ça performe...

Clairement, le move d'element chez NoA pour rejoindre Shaguar (qu'est-ce que j'ai pu aimer ce joueur!) Method et Naikon et suivit par Xeqtr ensuite pour gagner le cpl winter 2004 qu'il avait gagné un an auparavant avec SK de potti heaton ahl et fisker et le grand début de spawn...

Je ne comptes plus les heures passées au cyber à être 10 derrière un écran pour matter les in eye de Ksharp, Vicon, bullseye, hyb et j'en passe...
En réponse à hosterzM #6 - Répondre à ce commentaire
-3 point(s)
je sais pas pk tu prends des moins. En tout cas ça m'a rappelé des souvenirs et surtout le "Je ne comptes plus les heures passées au cyber à être 10 derrière un écran pour matter les in eye de Ksharp, Vicon, bullseye, hyb et j'en passe." ^^

Go mIRC :)
En réponse à NikiFu #7 - Répondre à ce commentaire
1 point(s)
Je prend des moins parce que il y a un grande communauté de pleureuse sur Vakarm, ils n'aiment pas être contredit ni encore moins que tu leurs montres qu'ils ont tort.

J4cks est un fervent défenseur du "les teams inter c'est nul, ça performe pas", l'histoire lui prouve le contraire à 2 reprises avec un même joueurs.
Donc ses acolytes anti team inter sont venu le soutenir ^^
En réponse à vgt #9 - Répondre à ce commentaire
-7 point(s)
tu te prends des moins parce que t'as tellement le seum de t'en prendre autant sur un autre topic que t'es obligé de ramener ça ici
En réponse à NikiFu #10 - Répondre à ce commentaire
2 point(s)
perso jsuis extérieur à tout ça, tout ce que je vois c'est que son commentaire ici était pertinent et que j'ai pas compris les "-"
En réponse à zeviiking #12 - Répondre à ce commentaire
1 point(s)
c'est dû à sa première phrase qui est hors contexte (cf la news Vitality +dupreeh +magisk)
En réponse à vgt #13 - Répondre à ce commentaire
-2 point(s)
Oh la la tout ce 1.6playersporn... tellement de souvenirs tous ces joueurs !
En réponse à NikiFu #7 - Répondre à ce commentaire
1 point(s)
M'en parle pas, la plus belle période de cs pour moi! Et surement celle qui m'a coutait le plus cher en cybercafé haha.

La plus belle période de cs à mes yeux et ses tag mythique, nip soa noa 3d eol gol t9 sk mtw x3 eye et j'en passe...
En réponse à HeSaPiraTe #15 - Répondre à ce commentaire
-2 point(s)
La plus belle époque oui et non.. c'est ta fibre nostalgique qui parle là :D

Aujourd'hui c'est tellement facile de suivre les compétitions avec tous les streams. à l'époque c'était tellement galère... obligé de dwld les demo pour voir les matchs la plupart du temps, c'était l'enfer
En réponse à NikiFu #16 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
C'est plutôt au niveau de l'ambiance, de la magie de voir ces matchs.
Je pense que c'est ce que ressent chaque personne sur sa découverte de ce milieu sur cs.
Ces joueurs, ces teams, ces compétions m'ont fait vibrer à un point que je n'ai jamais retrouvé ça par la suite malgré la grosse évolution dans le jeu, les tactiques, la compétition et la technique pour suivre les matchs.
La nostalgie est présente mais ça reste la magie des débuts qu'il est très compliqué de changer
En réponse à HeSaPiraTe #17 - Répondre à ce commentaire
-1 point(s)
Complètement D accord avec toi ! D autant que, selon moi (vieux con que je suis) les joueurs avaient bcp plus de mérite car ils étaient pour bcp amateurs, et pour ceux qui avaient la chance de percevoir un salaire, il n avait rien à voir avec ce qui est payé aujourd'hui
En réponse à NikiFu #18 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Olicharan & Geno !!
Super article ! Si vous en avez d'autres en stock des comme ça... :)
il était tellement fort MonsteR, il méritait les résultats de son frère !

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