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Et le plus grand exploit de l'histoire de CS:GO est...
[RÉSULTATS] Les votes sont clos, et c'est les NiP de l'époque et leur 87-0 qui remportent les suffrages, avec 31,45 % des voix ! Ils devancent les 3 Majors consécutifs d'Astralis, 25 % des votes, et les 5 victoires de dupreeh en Major, 22,98 %.
Le reste du classement : 12,1 % pour ZywOo et ses 2 titres consécutifs de meilleur joueur du monde, 3,63 % pour la régularité d'apEX, 2,02 % pour les 3 titres de meilleur joueur du monde de s1mple, 1,61 % pour les 2 Intel Grand Slam de Twistzz, et 1,21 % qui ont préféré un autre exploit. Lequel, mystère !
Après onze années de bons et loyaux services, la version Global Offensive de Counter-Strike s'apprête à laisser place à Countrer-Strike 2 durant l'été. Onze années durant lesquelles la scène compétitive est passée dans une autre dimension en termes d'infrastructures, de finances, de performances et donc de spectacle. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette décennie a filé à une vitesse folle, si bien que lorsque l'on regarde des archives des premiers balbultiements de CS:GO, on a l'impression d'être ramené au néolithique.
Et oui, onze ans, c'est quasiment la moitié de l'existence de la saga de Counter-Strike, alors autant dire que les souvenirs, il y en aura énormément. Dans ce grand livre de CS:GO, des joueurs et des équipes ont écrit certaines des plus belles pages, parfois même des chapitres entiers, grâce à des exploits que l'on pensait inégalable. Pourtant, au fil des générations, des records sont tombés, parfois de manière spectaculaires, tandis que d'autres sont restés indéboulonnables.
Que diriez-vous d'un rapide retour dans le passé pour faire le tour d'horizon des plus grands exploits de l'histoire de CS:GO ? Et que diriez-vous ensuite de désigner, grâce à notre sondage en bas d'article, le plus marquant, celui dont l'humanité se souviendra encore dans trente piges ? Allez, zé parti !
Les 87 cartes remportées consécutivement en lan par Ninjas in Pyjamas entre 2012 et 2013
Les rageux diront qu'à l'époque, les Suédois de Ninjas in Pyjamas, à peu près les seuls joueurs à temps plein dès le passage sur CS:GO, avaient une longueur d'avance sur le reste du monde grâce à leur salaire et à leur transition précoce. Dans le même temps, d'autres (ou parfois les mêmes !) vous diront que CS:GO, au début, ressemblait énormément à Counter-Strike: Source et donc que les "Sourceux" étaient avantagés.
Et les Sourceux chez NiP n'étaient alors pas vraiment ce qu'on appelle des foudres de guerre. Fifflaren et friberg ne côtoyaient plus le sommet de la scène CS:S depuis de longues années déjà. Du côté des légendes d'1.6, GeT_RiGhT, f0rest et Xizt, ils faisaient certes partie des meilleurs joueurs du monde sur leur version du jeu, mais la bascule a sans doute été un minimum complexe tant les mécaniques nouvellement arrivées différaient de leur premier amour. Et puis, ne vous y trompez pas, Ninjas in Pyjamas et VeryGames ont bel et bien débuté CS:GO à la même période, c'est-à-dire au début de l'été 2012, alors que le jeu n'étaient toujours qu'en beta.
Le constat est sans appel : les Suédois ont tout simplement écrasé la concurrence durant près de huit mois. Au début, avant même de parler de série de victoires en lan, on comptait la série de victoires tout court, en lan et en ligne. Puis lorsque les premières défaites sur Internet sont survenues, nous nous sommes raccrochés à cette série de succès en présentiel absolument fascinante.
Presque tous des darons maintenant
87 cartes remportées consécutivement en lan. C'est titanesque. Peu importe l'état du jeu et de sa scène à cette époque. On se disait que personne ne pourrait répéter cet exploit surréaliste et on avait raison. Le genre de record qui résonne même en dehors de la simple franchise Counter-Strike tant on se dit que l'équivalent sur d'autres jeux semble tout aussi irréel.
Le plus fou dans cette performance record, c'est le nombre de Bo1 joués. Vous savez, ces fameux Bo1 où les gros poissons peuvent se faire surprendre à tout moment. Bah avec les NiP, il n'y avait jamais de surprises. Les mecs étaient dans la tête de tous leurs adversaires, en particulier celles de leurs rivaux francophones de VG, numéros deux mondiaux mais victimes d'un féroce complexe d'infériorité.
Les gars ont gagné dix lans consécutives face à des équipes tout autant fulltime qu'eux. Les Polonais d'ESC Gaming, les fnatic, les NAVI, les mousesports et même leurs futurs bourreaux de chez Virtus.pro, qu'ils avaient déjà battus à plusieurs reprises avant de finalement plier le genou lors des finales de la Starladder StarSeries V... en avril 2013.
Ce qui est drôle avec ce record tout simplement imbattable, c'est qu'il a cassé toutes les échelles. On s'est tous excités quand G2 a dépassé le nombre de cartes remportées consécutivement en lan par NAVI en début d'année 2023. On parlait alors de 21. Seulement 21. À 66 unités du record absolu. C'est complètement dingue.
Les 3 Majors consécutifs d'Astralis entre 2018 et 2019
Alors là, les Danois, ils ont fait fort. Non seulement ils survolaient les compétitions les plus importantes du circuit mais en plus, ils nous en ont presque carrément dégoûtées. 16-6 / 16-9 en finale du Major de Londres en 2018 contre NAVI, 16-11 / 16-4 en finale des IEM Katowice 2019 contre ENCE, et 16-6 / 16-5 contre AVANGAR en finale du Major de Berlin, en 2019 également. Merci au revoir. Pour le spectacle et les quadruple overtimes sur les troisièmes cartes, on repassera.
Jamais cinq joueurs et un coach n'ont autant terrorisé le reste du monde une fois arrivés en Major. À l'image de leur sniper star, device : minutieux, appliqué, rapide mais loin de l'agressivité spectaculaire de certains de ses pairs. Bref, trop fort. Au dessus de la mêlée. Au-delà de nous avoir proposé les finales les plus soporifiques de l'histoire, Astralis n'a surtout laissé aucune miette avant même d'arriver à ces ultimes matchs. Les vainqueurs logiques du premier Intel Grand Slam et de son million de dollars de bonus n'ont perdu aucune carte en play-offs lors de ces trois épopées. Ce qui fait qu'aujourd'hui, dupreeh et Magisk, victorieux du Major de Paris, sont sur une série de 24 cartes remportées d'affilée en play-offs de Major. Okay.
Trop forts mais qu'est-ce qu'on s'est fait chier
À l'instar de Vitality lors de leur sacre parisien, on a pu tomber sur Astralis en soulignant, parfois, des parcours plutôt favorables. À Katowice 2019, Astralis profite d'un côté de l'arbre favorable et surtout de la surprise ENCE qui élimine tour à tour les favoris. À Berlin, toujours en 2019, Astralis affronte NRG, en demie, puis AVANGAR en grande finale. Deux équipes que pas grand-monde n'avait vu arriver à ce stade de la compétiton, surtout pour les Kazakhs. Mais le constat est le même. Quand tous les requins se sont transformés en dauphins face à ces outsiders, les Danois sont restés dans la plus pure lignée des grands squales. Au milieu de toutes ces surprises, Astralis était la seule certitude. Le phare au milieu de la tempête.
Cette performance XXL est évidemment historique car si fnatic et Luminosity/SK Gaming avaient déjà réussi le tour de force de gagner deux Majors consécutifs, personne n'avait encore réussi cette passe de trois monumentale. Du point de vue psychologique, gagner un Major constitue l'apothéose d'une carrière. La performance collective de ces cinq Danois réside avant tout dans cette capacité mentale à être restés motivés triomphe après triomphe. Les gars étaient en mission pour marquer l'Histoire avec un grand H et inutile de dire qu'ils l'ont fait.
Les 3 titres de meilleur joueur du monde de s1mple
Avec sa personnalité aussi attachante que controversée, s1mple ne laisse personne indifférent. Enfant prodige de la scène CIS longtemps accusé, et même une fois banni sur ESL, de tricherie, celui qui se fait surnommer Sasha a toujours survolé les tableaux des scores depuis ses débuts professionnels en 2014. Si HLTV mettait ses ratings supérieurs à 1,20 en rose, sa fiche de joueur serait une ode à Édith Piaf.
Il était évident que sa carrière allait décoller dès le moment où il se calmerait un poil niveau comportement. Il a ainsi su se rendre indispensable aux yeux de la plus grande écurie de la région, Natus Vincere, qu'il n'a plus quitté depuis sa signature fin 2016, après une année déjà marquée par ses deux Majors joués avec Team Liquid – une demi-finale et une finale, pas mal. Son ascension prenait à peine forme que Valve l'avait déjà immortalisé dans le jeu, sur Cache, après une action dingue à l'ESL One Cologne.
s3mple
Son problème est que NAVI n'a jamais réellement instauré son ère avant 2021 comme fnatic, Astralis ou Team Liquid avaient pu le faire par le passé. Ainsi, les quelques trophées récupérés ici et là ne lui ont jamais permis de prétendre au titre de meilleur joueur du monde durant ses premières années dans l'écurie ukrainienne. En 2016 et 2017, coldzera était à son apogée et le doublé en Major des Brésiliens le plaçait un cran au dessus. C'est donc en 2018 que s1mple va connaître sa première consécration individuelle avec une moyenne annuelle de 1,33 de rating, alors même que Natus Vincere n'a gagné aucun des deux Majors cette saison-là.
Jamais un meilleur joueur du monde n'avait obtenu ce titre avec de telles statistiques. Et seul s1mple parviendra à pousser cette limite, trois ans plus tard en 2021, lorsqu'il récupèrera cette distinction avec 1,35 de rating ! L'impression que le mec vit sur une autre planète où seul un petit génie français a aussi réussi à atterrir. En 2022, il conservera son titre après une année marquée par l'invasion russe de son pays natal, l'Ukraine. Comme s'il fallait déchaîner des événements de cet ordre pour espérer faire plier le titan colossal.
Longtemps maudit en Major, s1mple a enfin obtenu le titre qui lui manquait tant en 2021, à Stockholm, sans perdre la moindre carte. La matrice revenait alors à l'équilibre.
La régularité record d'apEX
Voilà un autre record qui a de la gueule et qui en dit long sur la plus belle carrière d'un joueur français sur Counter-Strike. Sacré apEX. Qui aurait cru que ce p'tit bonhomme de 1m40 qui se baladait en short de bain, tee-shirt rose et converses aux pieds lors de sa première lan, il y a plus de quinze ans, allait se construire un palmarès si exceptionnel ?
Exceptionnel au sens premier du terme, c'est-à-dire unique en son genre. Et pourtant, tout aurait pu mal tourner quand, juste avant la transition vers CS:GO, le jeune Dan se faisait lourder de chez VeryGames après une saison 2012 cataclysmique sur Source. Mais ce n'est le genre de la maison de baisser les bras. Sa carrière sera par la suite un chef d'oeuvre de bonnes décisions.
Choquey de la longévitey
De 2013 à 2023, apEX est tout simplement devenu le seul joueur au monde à avoir remporté au moins une lan internationale chaque année. Sous six maillots différents qui plus est. Vous voulez un autre fait marquant de son incroyable longévité ? Le voilà : en remportant le Major de Paris en mai 2023, soit plus de sept ans et demi après son premier sacre en novembre 2015 à la DH Cluj-Napoca, apEX est le double vainqueur de Major ayant le plus patienté entre ses deux titres.
Ce véritable mordu de Counter-Strike (ne lui parlez pas d'un autre jeu, il s'en fout) doit sa carrière à une détermination sans faille, évidemment, mais aussi à son choix d'être resté longtemps cantonné à son rôle historique d'ouvreur avant d'accepter d'endosser le poste de leader stratégique au moment où ses prestations individuelles commençaient à battre de l'aile. Deux rôles ingrats qu'il a su maîtriser à la quasi-perfection pour se frayer un chemin vers le Hall of Fame de Counter-Strike.
Les 2 titres de meilleur joueur du monde des 2 premières années professionnelles
de ZywOo
ocelote a beau se la jouer jeune entrepreneur à succès en donnant des leçons de vie sur TikTok en direct de Dubaï, il n'a pas été foutu de voir un éléphant dans le couloir d'un appartement lensois. Le père de G2 Esports a réussi l'exploit de ne pas signer ZywOo alors qu'il était marqué sur son front depuis au moins 2017 que ce gars-là était le sauveur de tout un peuple.
ZywOo, de toutes façons, était soit un cheater soit le prophète. Puis quand on s'est rendu compte qu'il était né le même jour que la sortie de Counter-Strike, on a tous compris. L'élu que personne n'attendait serait donc ch'ti. Bon, d'accord, il fallait encore confirmer à haut niveau. Sans manquer de respect à E-Corp, WySix et *aAa*, ce n'est pas exactement la même chose de jouer un événement international qu'une LanEx. Sans grande surprise, ZywOo s'est tout de suite habitué au niveau T1 chez Vitality. En fait, il était déjà familier des cartes terminées à 30 frags. La seule chose qui a changé, ce sont les pseudonymes dans le scoreboard. Pas grand-chose quoi...
Tout ça pour dire que si nous nous mettons d'accord pour ne pas compter 2018 comme sa première année complète au niveau international, ZywOo n'ayant rejoint Vitality qu'en fin d'année, et bien le sniper français (qui est bien plus qu'un sniper) a tout de suite dominé le circuit et a été nommé meilleur joueur du monde dès 2019, sa première année complète au niveau professionnel. Tout cela malgré deux gros échecs en Major, bien contrebalancés par pas moins de quatre titres répartis aux quatre coins du calendrier.
Le zywooisme, c'est une religion ou une secte ?
Loin d'être perturbé par cette année 2020 à jamais spéciale à cause du Covid et de cette longue période de matchs en ligne, ZywOo remettra le couvert et conservera son titre individuel en relégant, pour la seconde fois, son rival ukrainien s1mple à la deuxième marche du podium.
Ce qui choque avec ZywOo, c'est la vitesse avec laquelle il entre dans l'histoire. Sa carrière professionnelle a commencé il y a quatre ans seulement. En quatre ans, il a déjà été élu deux fois meilleur joueur de la planète. Puis quand il a dû céder sa place (de peu !) à s1mple, ce fut d'un cheveu à chaque fois. En outre, ZywOo pèse déjà 15 titres de MVP et se place comme le troisième joueur avec le plus de médailles HLTV de l'histoire de CS:GO, seulement devancé par s1mple (21) et dev1ce (19), dont les premières récompenses individuelles remontent à 2016 et 2015.
Et on ne va pas se mentir, 2023 semble d'ores et déjà acquis à sa cause avec un Major remporté et surtout des statistiques ahurissantes.
Les 5 victoires en Majors de dupreeh
Si les champions de Major gagnaient une bague à chacun de leur titre, à la manière des champions NBA, dupreeh aurait une main pleine d'ornements. Malheureusement sur CS:GO, on est plutôt branché trophées chelous. Quoi qu'il en soit et c'est officiel depuis mai 2023, le Danois, 30 ans et jeune papa, restera le joueur ayant cumulé le plus de sacres en Major de l'histoire de CS:GO. Cinq titres internationaux. Même lui a sans doute du mal à saisir l'envergure de cet exploit unique.
Forcément, dupreeh doit la majorité de ce palmarès à son passage chez Astralis et à cette période dorée entre 2018 et 2019 dont nous avons déjà parlé plus haut. Mais quand même, permettez-nous un petit mot particulier sur le sacre de Katowice 2019. Quelques jours avant de remettre sa couronne en jeu, dupreeh perdait son père après une bataille de longue haleine contre ce putain de cancer. Le dernier mot à son fils ? Va en Pologne et marque l'histoire. Alors dupreeh, malgré l'immense tristesse, s'est exécuté. Avec brio. Astralis ne lâchera qu'une carte de tout le tournoi et dupreeh finira l'événement avec 1,24 de rating.
Les émotions au moment de soulever le trophée, alors pour la troisième fois, étaient bien évidemment contradictoires. En larmes au moment de répondre aux questions d'OJ Borg sur la scène de la Spodek Arena, il dédiera ce sacre à son père parti trop tôt, devant une foule debout et sous un tonnerre d'applaudissements.
La force tranquille
Les quatre Majors dans le sac à dos, dupreeh aurait pu s'arrêter là et faire partie des quatre joueurs les plus titrés dans l'exercice suprême. Cependant, fin 2021, un nouveau challenge lui est servi sur un plateau par Vitality, avec comme horizon à moyen terme de faire de lui le seul lauréat de cinq trophées majeurs de l'histoire. Et franchement, pour marquer l'histoire de la sorte, il a fallu que le Danois sorte les grands moyens, à la fois dans la tête et sur le serveur.
Arrivé au sein de la ruche avec son statut de légende, dupreeh a dû cravacher pour faire taire les critiques de plus en plus nombreuses. La faute à deux premiers Majors, à Anvers et à Rio, complètement ratés, qui ont apporté de l'eau au moulin des plus réticents à l'idée de voir Vitality s'internationaliser. C'est donc avec une pression maximale, d'autant plus que son remplacement provisoire par JACKZ en Pro League avait excité les foules, que dupreeh a débuté ce Major de Paris, l'objectif ultime de l'écurie qui l'avait signé. Et c'est précisément dans ce genre de moments que les légendes sortent du bois pour éclabousser de toute leur classe un événement qu'elles savaient marquant.
Sous couvert d'une modestie admirable, dupreeh avait bien en tête que l'Accor Arena représentait sa dernière occasion de devenir le joueur le plus prolifique en Major. Individuellement impeccable, il a bel et bien été au rendez-vous, aidant grandement Vitality à obtenir le plus beau trophée de son histoire. Le cinquième pour dupreeh. Le gars est le seul à avoir participé à tous les Majors de l'histoire de CS:GO et il a ramené le plus beau des souvenirs dans plus d'un quart d'entre eux. Bref, GOATesque comme disent les jeunes.
Les 2 Intel Grand Slam de Twistzz
Le plus grand joueur nord-américain de l'histoire de CS:GO ne fait pas partie de la seule équipe nord-américaine ayant remporté un Major. Twistzz s'est construit ailleurs. Le Canadien est devenu la plus grande fierté de tout un continent avec un parcours hors normes, rendu possible par une détermination à toute épreuve. C'est simple, à seulement 23 ans, le gars a tout gagné. Pensez à un tournoi prestigieux, Twistzz l'a remporté. Cologne, Katowice, la Pro League, un Major, tous sont déjà dans son palmarès.
Mais le plus fou dans cette carrière exceptionnelle, ce qui la rend vraiment unique, ce sont ces deux Intel Grand Slam, remportés la première fois en 2019 avec Team Liquid, et la seconde, quatre ans plus tard, avec FaZe. C'est le seul joueur de la planète à avoir réussi cet exploit.
Pour rappel, l'Intel Grand Slam récompense à hauteur d'un million de dollars l'équipe remportant quatre événements sur dix organisés par ESL dont, obligatoirement, les IEM Cologne, Katowice ou un Major ESL. À bien des égards, réussir ce Grand Chelem est plus difficile que de triompher en Major tant les équipes candidates doivent performer sur la durée. Alors imaginez le gagner deux fois !
Deux mains ne suffiront bientôt plus
Ce premier exploit réalisé avec ses coéquipiers de Team Liquid est particulièrement impressionnant puisqu'il leur aura fallu seulement 69 jours pour s'imposer lors des quatre événements nécessaires, durant le printemps et l'été 2019. En fait, ce qui restera sans doute comme la meilleure équipe nord-américaine de l'histoire avait même gagné six événements au total puisqu'elle avait aussi inscrit une étape du circuit BLAST à son palmarès, ainsi que les IEM Chicago en bonus. Cette courte mais intense "Liquid Era" consacrera Twistzz comme l'un des meilleurs joueurs du monde. C'est grâce à ce nouveau statut qu'il tapera dans l'oeil de l'équipe de superstars par excellence, FaZe Clan, évidemment.
Aux côtés de karrigan et compagnie, Twistzz a mis plus de temps pour devenir le premier et seul joueur à boucler un second Grand Chelem. Mais ça valait le coup. En s'adjugeant les IEM Katowice suivi de la saison 15 de la Pro League, coup sur coup, FaZe Clan avait posé les bases d'un succès que l'on croyait imminent. Finalement, après son sacre en Major à Anvers – organisé par PGL – et un magnifique triomphe à Cologne, la meilleure équipe de l'année 2022 a dû attendre mars 2023 et une nouvelle saison de la Pro League, peu excitante, pour décrocher le jackpot matéralisé par un lingot d'or.
Mine de rien, on parle de deux millions de dollars de bonus pour une carrière commencée il y a huit ans. Bien aidé par cette performance inédite, le Canadien fait désormais partie des dix joueurs ayant remporté le plus d'argent de l'histoire de Counter-Strike. Twistzz, ou l'homme qui sait gagner les bons tournois.
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Alors, à vous de décider,
quel est le plus grand exploit de l'histoire de CS:GO ?
Ce questionnaire sera valide entre le 2023-06-27 17:30:00 et 2023-07-04 18:30:00
L'heure du serveur est: 19:46:11
Le questionnaire/concours est actuellement cloturé.
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c'était quoi déjà leur compo a l'époque ?
En réponse à JesusCry #1 - Répondre à ce commentaire
C'est dit dans l'article : NiP 2012-2013 : GeT_RiGhT, f0rest et Xizt (1.6) + Fifflaren et friberg (Source).
Sinon, c'est le poste de Fifflaren qui a été le jeu des chaises musicales à partir de fin 2014 (y a eu 4 ou 5 joueurs différents de mémoires), jusqu'à 2017 où là les autres joueurs ont commencé à sauter les uns après les autres. Et si la question était en réalité pour Astralis 2018-2019 : device, dupreeh, Xyp9x, glaive et Magisk (et en 2017, pour le 1er major d'Astra c'était Kjaerbye à la place de Magisk)
En réponse à noyaux #10 - Répondre à ce commentaire
c'était pour Astralis en effet, merci de la réponse
En réponse à Isiana #13 - Répondre à ce commentaire
C'est paradoxalement pour ce raisonnement que j'ai voté pour NiP de mon côté.
C'est tout à fait normal de mettre les 3 majors d'Astralis en avant (ou même les 2 Slams de Twisttz que je trouve tout aussi fou avec 2 équipes différentes quand on sait la difficulté que c'est, ou même sans parler des 5 majors gagnés par dupreeh ... rien qu'être le seul à avoir participé à TOUS les Majors c'est un exploit en soi), mais je me suis dit que du coup pas grand monde voterait NiP alors que c'était quand même quelque chose de fou à l'époque et que ça me marque toujours autant 11 ans après ^^'
En réponse à JesusCry #1 - Répondre à ce commentaire
Quelqu'un s'amuse à downvote ceux qui ne votent pas pour les majors d'Astralis... la tristesse.
Bah oui c'est un exploit qu'on ne reverra sûrement jamais mais ils ont joué contre des équipes qui ont fait la transition après eux et la période fait que c'était beaucoup moins pro qu'aujourdhui, beaucoup moins compétitif donc il y avait une marge de niveau significative à aller grapiller qu'on ne peut plus aller chercher maintenant. Gagner des majors c'est devenu si compliqué, j'hésitais comme beaucoup avec les 5 majors de Dupreeh. Comme dit en dessous c'est étrange de comparer des exploits individuels et d'équipe.
En réponse à Isiana #14 - Répondre à ce commentaire
La régularité de VP (version Polonaise) avec le même 5
Perso celui de NiP car se sera le seul qui ne sera plus jamais possible de refaire.
Wah ! Choix cornélien !
J''hésite entre les 87 Maps et le x5 majors de dupreeh...
Choix du cœur, l'Era Astralis Prime c'était quand même quelque chose, 0 spectacle mais ça roulait sur TOUT le monde !
Petite pensée pour Dupreeh, en larme après la victoire c'était beau et tellement triste à la fois Vive les émotions, vive CS !
le 87-0 de nip est de loin le plus impressionnant pour moi. le reste se vaut entre eux et sont potentiellement réalisable sur CS2 mais le 87-0 j'y crois pas une seule seconde
Pour moi, plus réalisable =/= impressionnant.
Le « règne » de NIP était dominateur car de circonstance et le jeu proposé était rempli d’erreurs. Le règne de Astralis était d’une domination réelle contre des acteurs qui jouaient à haut niveau aussi.
En réponse à flingueur #6 - Répondre à ce commentaire
Personnellement j'ai mis les 5 majors de dupreeh, parce que je sais pas si vous vous rendez compte, mais y en a eu 19 des majors, et lui il en a gagner plus de 25%, plus d'1 sur 4. Les joueurs sont déjà content d'en gagner 1, et des joueurs exceptionnels qui n'en ont jamais eu un seul, y en a plein, Guardian, flamie, seized, Niko, cadiaN, Hiko, EliGE, allu, shroud et j'en oublie la moitié voir plus.
MAIS pour moi il aurait du y avoir deux catégories, performance d'équipe et performance individuelle. Et j'aurai mis Astralis en performance d'équipe, c'était juste n'importe quoi, tout rentrait, les éxécutions étaient parfaites etc..
La même, j'ai mis dupreeh. 5 Majors quand tu vois la performance qu'il faut faire pour en gagner 1 c'est incroyable.
En réponse à HaxLan9 #7 - Répondre à ce commentaire
Je suis assez du même avis que ça aurait pu être mieux de séparer individuel et équipe, c'est une bonne remarque. J'ai privilégié de mon côté la réflexion d'équipe au détriment du joueur. ^^'
En réponse à HaxLan9 #7 - Répondre à ce commentaire
Comme tout le monde, j'ai beaucoup hésité notamment entre la prouesse de NIP, les 3 majors consécutifs d'Astralis et les 5 Majors de Dupreeh. J'ai finalement opté pour Dupreeh car en plus d'être une stat individuelle incroyable, cela comprend en même temps les 3 majors consécutifs d'Astralis.
J'ai voté pour Dupreeh. Quand on voit que des joueurs comme GuardiaN, NiKo ou Elige n'ont jamais pu gagner un seul major sur CS:GO alors que lui a gagné plus de 25% des majors disputés, ça ne peut laisser qu'admiratif. Il faut ajouter le fait qu'il est le seul joueur à avoir participé à l'intégralité des majors, qu'il a gagné avec deux structures différentes (et trois compositions d'équipe différentes) et qu'il a été membre de la meilleure équipe de l'histoire de CS:GO.
Certains sont tout aussi exceptionnels les uns que les autre. Très dur de choisir... Je partage les avis sur une distinction entre les exploits collectifs et individuels.
Je voterai NiP pour rester invincible même sur du BO1.
Pour moi c'est clairement le triplé d'Astralis.
Déjà parce que c'est un exploit collectif, et comme l'ont montré S1mple et zywoo s'il est possible d'être le meilleur au monde en se défonçant, il faut bien que toute l'équipe y mette du sien pour remporter des tournois d'envergure. Et ensuite parce que c'est l'Astralis de l'époque qui a montré pour la première fois ce qu'était une véritable équipe professionnelle sur le jeu, avec des entraînements dont les dimensions sortent du jeu, du staff encadrant qui n'a rien à voir avec la souris, et tout simplement un jeu carré, efficace, moins basé sur les exploits individuels que sur la cohésion d'équipe. |
Malheureusement j'ai envie de dire que ce sont les 3 majors consécutifs d'Astralis.
Contrairement à NIP ce n'était plus le début du jeu et c'était une époque compétitive, sauf pour Astra qui roulait sur tout le monde.