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Finales CCS : Les enjeux

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Le printemps est souvent le moment le plus chargé en compétitions et cette année 2015 ne déroge pas à la règle. Nouveau week-end rime avec nouvel événement et cette fois-ci, nous parlons des finales lan de la première saison des CS:GO Championship Series qui se dérouleront dans le cadre de la DreamHack Bucarest en Roumanie, pays hôte de la PGL, l'organisateur de ce championnat. Huit équipes étaient sur la ligne de départ et après une première phase de groupes et un tournoi de la dernière chance, seulement la moitié est encore en course pour le titre. Des finales de rêve pour un tournoi doté de 75 000 $, l'occasion de vous présenter ses enjeux était donc belle. 

La deuxième place de Fnatic aux finales ESEA : Erreur de parcours ou vraie alerte ?

De retour de plusieurs semaines de vacances bien méritées après une victoire à l'ESL One Katowice, l'équipe Fnatic, considérée comme numéro une mondiale, a raté son retour sur le devant de la scène en s'inclinant par deux fois dont une dernière en grande finale, lors des finales ESEA XVIII Invite à Dallas. Si bien sûr cette médaille d'argent reste une performance tout à fait honorable pour les hommes de pronax qui ont tout de même encaissé un beau chèque de 25 000 $, ils nous avaient habitué à autre chose. Surtout en grande finale. 

En effet, la statistique est impressionnante. Avant les finales ESEA, Fnatic (avec olofm et KRiMZ) n'avait perdu qu'une grande finale en neuf occasions. Ce ratio incroyable vient de prendre un petit coup dans l'aile avec cette deuxième défaite en grande finale face aux Virtus.pro, le week-end dernier. Néanmoins, ces finales CCS pourraient remettre tout le monde d'accord sur la suprématie des Suédois sur la scène CS:GO en cas de victoire. Individuellement parlant, les Fnatic ont clairement été au niveau à Dallas et les cinq joueurs ont montré tour à tour qu'ils pouvaient porter leur formation sur une carte. 


*Placement produit*

Comment expliquer cette seconde place alors ? Fnatic a perdu contre Titan, l'équipe lui posant le plus de problèmes depuis ses débuts. Une bête noire que Fnatic a du mal à dompter. Mais lors du match décisif en finale du lower bracket, les Suédois se sont montrés radicalement plus solides et l'ont emporté assez facilement. Leur deuxième défaite contre Virtus.Pro en grande finale repose en partie sur un mappool exotique contenant Season. S'ils avaient le match en main, les Suédois ont craqué dans les derniers rounds. Fnatic n'est pas vraiment le genre d'équipe à laisser filer un match. Est-ce le début d'une faiblesse ? Avec un format similaire à l'ESEA, les finales CCS devraient permettre d'en savoir plus sur cet élément précis. 

EnVy Us a l'opportunité de devenir la meilleure équipe du monde

Si les joueurs Fnatic sont partis en vacances, les Français d'EnVy Us n'ont pas chômé après leur top 3/4 à Katowice en allant chercher deux titres au Gfinity Spring Masters I puis aux finales de la Starladder StarSeries XII. Plus récemment, les hommes de Happy ont déçu en s'inclinant contre Na`Vi en demi-finale de l'ESL Pro League Winter 2015 avant de se faire éliminer de la course aux finales FACEIT (avec ScreaM à la place de Kioshima). Le contexte difficile dans lequel les EnVy Us ont participé à l'ESL Pro League à Cologne leur permet de toujours pouvoir prétendre à la place de numéro un mondial à Bucarest, ce week-end. 

Avec un format que les joueurs semblent apprécier beaucoup puisqu'ils ont remporté les deux dernières éditions de la Starladder StarSeries, les "Boys In Blue" ont l'opportunité de faire taire les mauvaises langues très critiques après les récents résultats. Le premier match contre Ninjas in Pyjamas sent la poudre et cette affiche qu'on avait l'habitude de retrouver lors de grandes finales, pourrait complètement lancer la machine tricolore en cas de victoire. 


Happy dit :"Que la lumière soit" et la lumière fut

La seule condition pour que EnVy Us devienne la meilleure équipe du monde est de battre Fnatic ce week-end en confrontation directe. Fnatic est la seule équipe à résister aux assauts des EnVy Us. La dernière victoire des Français sur les Suédois remonte à février et un match en ligne comptant pour la saison régulière de la Starladder. Depuis les Français se sont inclinés plusieurs fois ne parvenant jamais à prendre le dessus. En Roumanie, il le faudra s'ils souhaitent accrocher un nouveau titre. 

Ninjas in Pyjamas toujours à la conquête d'un nouveau grand titre européen 

Si l'on écarte l'Assembly Winter que les NiP ont remporté mais qu'il est difficile de mettre au même rang que les autres événements de plus grande envergure, il faut tout simplement remonter à l'ESL One Cologne en août 2014 pour retrouver l'écurie mythique de CS:GO sur une première marche de podium. Huit mois. Huit longs mois durant lesquels ils n'ont néanmoins pas sombré dans les abysses. Confirmés comme les numéros trois mondiaux, les coéquipiers de GeT_RiGhT restent sur une série de trois secondes places lors de leurs trois dernières sorties. 

En retrait depuis la dernière édition de la Starladder, les NiP ont fait le nécessaire pour se qualifier aux finales FACEIT ainsi qu'aux finales CCS de ce week-end. La victoire en BO5 contre Fnatic résonne encore comme leur dernière grande performance bien que sur internet. Un match référence pour eux qui seraient bien inspirés de profiter de la bataille à distance entre Fnatic et EnVy Us pour surprendre tout le monde. 


*insérer ici une blague sur allu aux yeux fermés*

Leur premier match contre EnVy Us est néanmoins très difficile à aborder. Si Fnatic est la bête noire des Français, EnVy Us est bel et bien la bête noire de Ninjas in Pyjamas. Seulement deux victoires en BO3 pour sept défaites contre les Frenchies depuis le début de l'année. Ces derniers sont d'ailleurs sur une série de cinq BO3 remportés consécutivement. Il semblerait pour autant que ces finales CCS arrivent au bon moment pour casser cette routine et les Suédois compteront bien rééditer leur performance de Katowice où ils avaient complètement dominé leurs adversaires francophones en demie. A moins que ce genre d'exploit ne soit réservé qu'aux Majors, ce qui ne serait là encore pas une surprise. 

Team SoloMid pour faire de la figuration ? 

Les Danois ne changent pas. Comment est-il possible qu'à la mi-2015 aucune équipe danoise n'ait encore réussi à remporter un titre d'envergure ? Certainement l'une des grandes énigmes de l'histoire de CS:GO. Et même quand l'événement en question se déroule sur leurs terres et que les principales écuries mondiales sont absentes, en l'occurence la Copenhagen Games 2015, ils arrivent encore à perdre en grande finale. 

Team SoloMid est la seule équipe du top 7 mondial à n'avoir jamais remporté le moindre titre. Un constat qui sauf miracle ne devrait pas évoluer positivement après ce voyage en Roumanie. Si en plus du fait que TSM est de base une équipe moins forte sur le papier que ses trois concurrents, les disponibilités de ses joueurs et notamment de dev1ce en période d'examens, sont largement réduites alors il est difficile d'envisager la moindre victoire danoise en Roumanie. 


Trop de pauses clopes, le vrai problème de la scène danoise ?

D'autant plus avec un premier tour contre Fnatic qui aura à coeur de remédier à l'affront du week-end dernier. Une seule victoire serait synonyme de médaille de bronze au minimum. Une médaille de bronze qui sera l'objectif le plus réaliste pour les hommes de KarrigaN. 

Une production WebTV à confirmer dans des conditions lan

PGL a mis les petits plats dans les grands pour sa première sur CS:GO. L'organisation avait fait froncer quelques sourcils en invitant Toby "TobiWan" Dawson, caster star sur Dota 2, comme commentateur officiel de la compétition. Avec un stream retransmettant en 60 FPS, des instants replays, des transitions très fluides et très classes ainsi que la présence de joueurs professionnels ou autres personnalités pour analyser les différents matchs en direct de leurs locaux, la partie "online" du championnat est plus que réussie de ce côté-là. Plus même, certains vont jusqu'à dire que c'est la meilleure production WebTV que l'on ait jamais vu sur Counter-Strike.

Avant de recevoir ce titre non-officiel, il va falloir confirmer en lan et garder ce même niveau de production. C'est toujours un défi de passer d'un plateau construit spécialement à cet effet à une lan et en cas de réussite, il est clair que la PGL aura élevé la barre pour tous ses concurrents. 

Début demain à 15h00

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