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Ils sont forts... mais n'ont pas de Major

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Gagner un Major, c'est entrer dans l'histoire de Counter-Strike. Que vous preniez votre retraite le lendemain de votre sacre, finissiez par redevenir Nova 2 ou passiez sur Valorant n'y changera rien : votre nom sera à jamais gravé dans le code source de CS:GO et dans les diverses bases de données archivant désormais bientôt dix ans de tournois sur Global Offensive.

Une jolie récompense que certains n'ont pas encore connue. Des joueurs très forts, qui ont remporté d'autres compétitions de prestige et se sont hissés au sommet des classements mondiaux, mais n'ont jamais réussi à remporter le Graal. s1mple vient de quitter ce groupe en s'imposant avec NAVI au PGL Major Stockholm après deux précédents échecs en finale, laissant derrière lui d'autres talents actuels ou passés. Qui, pour plusieurs d'entre eux, ne connaîtront jamais la joie de soulever le plus prestigieux des trophées.

Nikola "NiKo" Kovac

  • Nombre de Majors joués : 10
  • Meilleur résultat : finale, 2x (ELEAGUE Boston Major 2018 avec FaZe Clan ; PGL Major Stockholm 2021 avec G2)

Son raté au Deagle contre un s1mple de dos lors de la finale du dernier PGL Major, alors qu'un kill aurait très probablement permis à G2 de conclure la deuxième map, hantera NiKo pendant un moment. Comme si la finale de l'ELEAGUE 2018 ne lui avait pas déjà laissé assez de regrets. Cela fait bientôt quatre ans que le Bosnien aurait dû pouvoir parader avec un titre en Major, mais le raté de FaZe face à Cloud9 peine encore à s'expliquer aujourd'hui.

Cela fait donc deux finales perdues pour NiKo. Une où il ne fut pas bon individuellement mais passa à un round de l'emporter, et une autre où il fut à la hauteur sans que cela ne suffise pour stopper des NAVI beaucoup trop forts en 2021. À 24 ans, le prodige des Balkans a encore du temps devant lui pour enrichir son palmarès, mais attention à ne pas laisser filer trop d'occasions. Les équipes internationales, seul moyen de percer pour NiKo depuis ses débuts, restent toujours incertaines et soumises à des changements parfois brutaux tant il est possible de recruter n'importe qui.

Pour le moment, NiKo reste l'un des trois seuls joueurs à s'être hissé sur le podium du Top 20 de fin d'année de HLTV (2ème en 2017, 3ème en 2018) sans jamais avoir remporté de Major. Les deux autres arrivent.

 

Mathieu "ZywOo" Herbaut

  • Nombre de Majors joués : 3
  • Meilleur résultat : quart de finale, 2x (StarLadder Major Berlin 2019 et PGL Major Stockholm 2021 avec Vitality)

Celui qui a déjà tout cassé en solo sans réussir à faire la même en équipe, c'est lui. ZywOo. Sacré meilleur joueur de la planète en 2019 et 2020, pour ses deux premières saisons dans l'élite, désolé de déranger, il reste pour le moment l'unique joueur à avoir atteint un tel rang sur CS:GO sans compter de Major dans son armoire à trophées (GeT_RiGhT, olofmeister, coldzera et s1mple en ont tous gagné au moins un, avant ou après avoir conquis la première place individuelle).

Mais ZywOo a une excuse : il n'a joué que trois Majors. Alors à moins de s'appeller B1T, qui a déjà fini le jeu après même pas une année pleine au haut niveau, c'est tout à fait pardonnable. Quand on vient d'avoir 20 ans, on représente l'avenir, aussi bien pour la scène française que pour Vitality, qui l'a fait signer jusqu'en 2024 et semble prête à s'internationaliser pour aller décrocher les étoiles.

ZywOo a donc tout son temps. Après tout, s1mple, le seul capable de rivaliser avec lui, a attendu sa douzième tentative et sa troisième finale pour venir à bout du Major.

 

Ladislav "GuardiaN" Kovacs

  • Nombre de Majors joués : 14
  • Meilleur résultat : finale, 3x (DH Cluj-Napoca 2015 et MLG Colombus 2016 avec NAVI ;
    ELEAGUE Boston Major 2018 avec FaZe Clan
    )

Deuxième du Top 20 HLTV en 2015, GuardiaN est donc le troisième du groupe. Mais lui ne constitue pas le futur. Non, GuardiaN appartient au passé, à une époque où il était l'un des meilleurs snipers du globe, capable de porter une équipe de NAVI presque sur le toit du monde.

Mais les russophones échouèrent deux fois à une marche de l'apothéose. En 2015 d'abord, lors de la DH-Cluj, lorsque EnVyUs et kennyS réussirent à venir à bout d'un Slovaque évoluant probablement dans la meilleure forme de sa carrière et qui avait détruit NiP en demi-finale (49-15 en deux maps, plus de 3 de ratio !). En 2016 ensuite, à la MLG Colombus, face à des Luminosity en pleine bourre. Une défaite d'autant plus cruelle que GuardiaN dut jouer cette rencontre avec une sensibilité bien supérieure à d'habitude en raison de douleurs au poignet qui l'empêchaient de tenir sa souris normalement.

GuardiaN aura une dernière chance avec FaZe en 2018, mais la pression engendrée par une envie de gagner beaucoup trop pressante fit le bonheur de Cloud9 et le malheur du sniper. Depuis, l'ancien maître du fusil vert n'a pas disparu mais presque. Sa tentative de résurrection chez NAVI à l'automne 2019 a tourné court. Son retour chez Singularity a fait sourire ses fans, mais personne ne se fait plus d'illusions sur la suite de sa carrière.

GuardiaN demeure pour le moment l'un des trois seuls joueurs, avec flamie et Edward, à avoir perdu trois finales de Major sans jamais en gagner une. Pour le moment, parce que pareille mésaventure pourrait peut-être arriver à d'autres un jour, pas parce que GuardiaN finira par l'emporter.

 

Finn "karrigan" Andersen

  • Nombre de Majors joués : 14
  • Meilleur résultat : finale, 1x (ELEAGUE Boston Major 2018 avec FaZe Clan)

karrigan n'est pas dans la même catégorie que les trois monstres au-dessus. Ce n'est pas une brute de skill, mais c'est en revanche un leader in-game hors pair. Il a donné ses premiers trophées internationaux à la scène danoise sur CS:GO avec Team SoloMid, a pris en main une formation de FaZe Clan qui galérait depuis ses débuts pour l'implanter parmi les meilleures du monde, a fait de mousesports une équipe du haut de la hiérarchie mondiale, avant de revenir chez FaZe pour réinsuffler l'espoir dans un effectif qui semblait perdu.

Le problème, c'est que karrigan est très fort quand il arrive, avec toutes ses idées et sa motivation, mais que ça finit toujours par s'étioler avec le temps. Et que dans la période où tout roule, il n'a jamais réussi à concrétiser en Major. On se souvient évidemment de l'ELEAGUE 2018, encore une fois, mais karrigan, c'est aussi deux défaites en demi-finale et cinq en quart. Parfois à cause de la malchance (tirer Astralis au FACEIT Major 2018, jouer avec un last et un coach à l'ESL One Cologne 2016), parfois à cause d'un raté difficilement pardonnable (se prendre un 03-16 / 05-16 sur les maps 2 et 3 par des SK qui jouent avec un last à l'ELEAGUE 2017, craquer contre NiP malgré des circonstances favorables ou un statut de favori à Katowice puis Cluj 2015).

Bref, karrigan et les Majors, c'est une histoire compliquée, souvent émaillée de déceptions et rarement de réussites, même si son temps mort tactique pris alors que son équipe menait 16-10 / 15-02 contre fnatic à la MLG Colombus 2016, pour définitivement humilier un adversaire qui avait lancé un "easy game" avant la rencontre, reste un coup de génie. S'il est parvenu à redonner vie à FaZe, prouvant une fois de plus sa valeur, le gratin mondial paraît désormais bien difficile à aller chercher. Soit le Danois réalise une performance miraculeuse et devient, à probablement 32 ans lors de la prochaine échéance, le plus vieux vainqueur de Major de l'histoire (record pour l'instant détenu par Zeus et ses 29 ans lors du PGL Major Krakow 2017), soit il y aura pour toujours un trou dans sa liste de victoires.

 

Kévin "Ex6TenZ" Droolans

  • Nombre de Majors joués : 8
  • Meilleur résultat : demi-finale, 1x (DH Winter 2013 avec VeryGames )

Allez, pour se faire plaisir. Non pas que ce soit joyeux de l'inscrire dans cette liste, mais c'est toujours chouette d'évoquer un grand nom de notre scène. Même s'il n'a passé qu'une seule fois les poules en huit participations à un Major et ne compte ainsi qu'une seule demi-finale à son actif, lors de la toute première édition, perdue dans un duel à couteaux tirés face à NiP.

La tragédie d'Ex6TenZ, c'est que tout a commencé à exploser quand lui a débuté son déclin. Les Majors, les cashprizes, les salaires, tout. Si l'esport avait décollé trois ans plus tôt, le Belge aurait été le roi du monde. Mais en 2014-2015, il était au creux de la vague, empêtré dans les déboires de Titan, sur le serveur comme en dehors, incapable de faire fonctionner sur le long terme une line-up seulement capable de coups d'éclat irréguliers.

Toute la communauté francophone a espéré voir Ex6TenZ rencontrer le succès en Major. Rien n'y a fait. Une fois la DreamHack Winter 2013 passée, il n'y eut plus que des éliminations prématurées, de la frustration et des larmes. Ça donne des histoires un peu tristes à raconter et c'est bien dommage. On se consolera en se disant qu'il a remporté la seule édition de l'ESWC organisée sur CS:Source, à une époque où il ne se ratait quasiment jamais.

 

Adil "ScreaM" Bernlitom

  • Nombre de Majors joués : 9
  • Meilleur résultat : demi-finale, 1x (DH Winter 2013 avec VeryGames )

Le parcours de ScreaM se rapproche quelque peu de celui d'Ex6TenZ. Les deux n'ont jamais fait mieux que lors du premier Major, même si la "headshot machine" a regoûté aux play-offs deux ans plus tard, lors de l'ESL One Cologne 2015 avec Team Kinguin, pour un revers rapide en quart de finale face à TSM.

La grosse différence, c'est surtout que ScreaM avait un sacré paquet d'atouts individuels à faire valoir sur le serveur. 7ème du Top 20 HLTV en 2013, 9ème en 2016, le grand frère de Nivera savait cliquer vite et bien. Seulement voilà, son parcours n'a pas été en adéquation avec son skill. Laissé de côté plusieurs fois lors des shuffles tricolores en raison d'un style de jeu parfois jugé inadéquat avec l'approche collective, peinant à sortir de sa zone de confort sur le serveur, ScreaM peut nourrir des regrets tant ses capacités souris en main laissaient augurer d'une plus belle carrière pour lui.

Logiquement, ce parcours en dents de scie s'est refleté dans ses performances en Major. ScreaM fut de la partie lors des échecs de Titan, de G2 puis d'EnVyUs, ne parvenant que rarement à se démarquer lors des plus gros tournois de l'année.

 

Håvard "rain" Nygaard

  • Nombre de Majors joués : 13
  • Meilleur résultat : finale, 1x (ELEAGUE Boston Major 2018 avec FaZe Clan)

Heureusement que FaZe a perdu l'ELEAGUE 2018, sinon cet article serait vide ! Si rain n'a jamais atteint les hauteurs de NiKo ou GuardiaN, ni connu une carrière aussi riche que celle de karrigan, le Norvégien n'en reste pas moins un excellent joueur. Son histoire est intimement liée à celle de FaZe : après avoir disputé ses quatre premiers Majors avec quatre organisations différentes (London Conspiracy, LGB, Kinguin, G2), et être passée à deux doigts (ou plutôt un round) d'une finale avec G2 à la DH-Cluj, il a joué les neuf suivants avec FaZe.

rain aura donc été de toutes les aventures et de toutes les compositions, aussi bien les accessions en play-offs que les défaites dès la première phase, depuis Maikelele, fox, jkaem et aizy jusqu'à broky et Twistzz, en passant par NiKo, olofmeister, GuardiaN, karrigan, NEO, AdreN, allu et kioShiMa. Raconter l'histoire de rain en Major, c'est raconter l'histoire de FaZe Clan en Major.

Le pic individuel de rain paraît maintenant appartenir au passé, notamment à la période 2017-2018, mais le Norvégien conserve encore de beaux restes. La victoire en Major reste un rêve accessible pour lui et ses 27 ans. Reste à savoir si la line-up FaZe actuelle, menée par karrigan, est capable d'une telle prouesse ou s'il faudra attendre des changements supplémentaires.

 

Jonathan "EliGE" Jablonowski

  • Nombre de Majors joués : 9
  • Meilleur résultat : finale, 1x (ESL One Cologne 2016 avec Team Liquid )

L'Amérique du Nord s'est souvent mangée des murs en Major. Seule une équipe a réussi à surpasser tous les obstacles pour triompher, Cloud9 à l'ELEAGUE 2018 (Skadoodle, Stewie2K, autimatic, RUSH, tarik). Pas d'EliGE dans la composition, alors que le joueur évoluant chez Liquid depuis plus de six ans s'affirmait depuis l'année précédente comme le meilleur élément de son continent.

Présent quatre fois de suite dans le Top 20 HLTV (2017-2020, série en cours), 4ème en 2019, EliGE est probablement le joueur nord-américain le plus fort ayant évolué sur CS:GO. Mais en Major, ça a toujours coincé, à l'image de son pays. Sa meilleure performance, il l'a réalisé presque au début de sa carrière, lorsque Liquid avait surpris tout le monde en atteignant la finale de l'ESL One Cologne 2016, porté par un s1mple fougueux, pour s'y casser les dents contre SK Gaming.

Depuis, EliGE a disputé trois play-offs. Deux fois, au FACEIT Major 2018 et à Berlin 2019, la route avait été bloquée par Astralis, qui avait fait de Liquid sa victime préférée durant une bonne partie de sa règne. La troisième, à Katowice 2019, une tornade nommée ENCE avait renversé les pronostics en quart de finale.

Au vu de la chute de la scène américaine depuis le début de la crise de Covid-19, dur de savoir si EliGE retrouvera une nouvelle opportunité de briller en Major sans devoir attendre plusieurs années. C'est en tout cas tout le mal qu'on lui souhaite tant sa brutalité peut être plaisante à regarder lorsqu'il évolue au meilleur de sa forme.

 

Quelques autres noms pourraient figurer dans cette liste, au bon vouloir de chacun. On peut penser à ropz, qui carry MOUZ depuis un petit moment maintenant et s'est affirmé comme l'un des cadors du circuit, mais n'a jamais connu un dernier carré de Major. Réputé pour être le plus agile de la scène avec un pistolet entre les mains à son apogée, dennis n'a pas expérimenté la joie d'un succès dans le plus beau tournoi. Les six victoires consécutives obtenues suite à son arrivée chez fnatic en 2015-2016 n'intégraient malheureusement pour lui pas de Major. Une pensée aussi pour allu, l'un des sept joueurs (avec olofmeister, GuardiaN, s1mple, Zeus, AdreN et NiKo) à avoir disputé deux finales de Major avec deux équipes complètement différentes (NiP à Katowice 2015 puis ENCE à Katowice 2019), sans parvenir à en remporter une.

De l'autre côté de l'océan, Hiko vivra à jamais sans cet honneur, alors qu'il aura été pendant longtemps l'Américain le plus doué sur le serveur. Mais ses équipes auront toujours été en dessous des concurrentes européennes. Les deux Canadiens Twistzz et NAF-FLY, très en vue depuis 2018 au point d'être nommé dans les dix premières positions du Top 20 HLTV (une fois pour le premier, deux fois pour le second), ont laissé passer une belle occasion lorsqu'ils dominaient la scène avec Team Liquid en 2019. Pas sûr qu'ils arrivent à nouveau à rejoindre de telles hauteurs à l'avenir.

Enfin, les plus fervents supporters français penseront à RpK, pilier de la scène nationale pendant si longtemps, qui ne trouva jamais la faille en Major : huit sorties dès les poules en neuf participations, pour un seul quart de finale avec Vitality à Berlin 2019.

Très bon article !

un article concernant les très jeune joueurs qui gagnent tout dès le début serait plaisant aussi (exemple Kjaerbye, b1t, etc).
Quand on pense qu'un joueur comme B1t a commencé il y a mm pas un an et qu'il est déja presque millionnaire avec sa part de cashprize à 18 ans, c'est ouf, ça pourrait faire l'objet d'un bon article
Bravo pour l'article, la partie sur Guardian est un peu trop subjective tout de même, c'était un putain de joueur, il reste pour moi dans le top 5 des meilleurs snipers existant sur CS:Go, ce n'est pas forcément mis en valeur.
Quand on y pense les premiers format poule des majors il était vraiment impitoyable avec les équipes. Persuadé qu'avec le format actuel, l'histoire aurait été différente pour Ex6tenZ et VG/TITAN
Pas convaincu perso. Pour moi, il n'a jamais su s'adapter aux changements stratégiques et était bien trop rigide pour résister à la montée en niveau. Les anciens (de CS ou de CSS) qui ont réussi à perdurer sont ceux qui ont su s'adapter.
En réponse à AKRinho #3 - Répondre à ce commentaire
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Je suis dsl mais c'est juste négliger une très grosse partie que ce que c'est CS, c'est un jeu où la confiance est primordial. Avant Katowice sa marche, ils sont super en place. Cet event est un tournant pour lui, c'est là où il a perdu toute confiance, et donc toute lucidité. Perso je met ma main à coupé que si Katowice avait le format actuel, Titan gagne le major. Sa aurait changer la suite de l'histoire.
En réponse à festeN #4 - Répondre à ce commentaire
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Oui et non.

Oui, car ça ne laissait pas droit à l'erreur. Oui car il n'y avait pas de BO3 pour les matchs décisifs (et ça je pense est vraiment le point le plus en défaveur de Titan à l'époque - sous le tag VG c'était demi-finale du 1er major donc ça va).

Non, car majoritairement les défaites éliminatoires de Titan en phase de poules étaient du choke pur et simple. Pour moi Titan était en phase de poule ce que Dignitas/TSM a longtemps été en playoff. Et les équipes qui passaient à leur place se faisaient de toute façon éclatées ensuite en quart. Et sans parler des points soulignés au-dessus.

Maintenant ... la ronde suisse permet aussi à des équipes favorites de se sauver in extremis, c'est indéniable. Peut-être que dans certains cas de figure, appliqués aux premiers majors, Titan aurait pu arriver à se sauver et passer en playoff. On ne saura jamais x)

Parce que pour ce major-ci à Stocholkm ... Clairement à l'ancienne, Astra ne passait pas le challenger stage. Et je pense que Vita ne passait pas non plus en playoff (sans même parler du fait que 2 défaites d'affilé = bye bye).
En réponse à AKRinho #3 - Répondre à ce commentaire
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Le crêve coeur, c'est quand même GuardiaN sans victoire au major ! NiKo a encore le temps et je me fais pas de souci pour ZywOo, il forcera le destin comme S1mple.

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