Cluj-Napoca, le 30 octobre entre les matchs entre fnatic-cloud9 d'un côté et mouz-G2 de l'autre, Silviu Stroie, CEO de la PGL nous a gratifié d'une session de démonstration des capabilités de son entreprise en terme de production TV. Au-delà de savoir comment est orchestré le stream made in PGL, le dirigeant nous a confié quelques informations importantes au cours de l'entretien.

Première information intéressante, la production TV est largement automatisée. En effet, énormément d’informations sont extraites du jeu à travers la GOTV pour être ensuite éditées et sublimées. Cette tâche a par exemple demandé 3 mois de travail et le support de Valve. Il y a ensuite une couche logicielle de type API qui gère seule les transitions, les trailings ou l’auto director. Les graphiques et autres statistiques sont quant à eux générés automatiquement.

Il faut garder à l’esprit qu’il y a en permanence une douzaine de personnes pour assurer la production TV et un réalisateur général, la PGL est donc très proche d’une production TV classique que l’on rencontre pour les grands évènements sportifs. Plus largement, sur place à Cluj, il y a autour de 150 employés PGL au total, comprenant ceux de la production TV, la logistique sur place et bien sûr le show "pyrotechnique".

Nous pouvons également citer qu’il y a en permanence de nouvelles "features" qui sont développées et qui sont souvent testées en live devant les spectateurs. Cela demande bien évidemment un staff conséquent. Aujourd’hui, à l’heure où est écrit cet article, dix nouvelles  fonctionnalités n’ont pas encore été dévoilées au public. PGL eSports est désormais logiquement reconnu mondialement pour la qualité de sa production. Ils sont en contact avec bon nombre d’organisations et même ESL qui demeure aujourd’hui leur principal concurrent.

M. Stroie fait la leçon à Pechz et Striker d'HLTV, entre autres.

Enfin, M. Stroie a tenu à nous affirmer que le cœur de PGL bat depuis toujours pour counter-strike et à ce titre, les plans pour l’année prochaine sont démesurés. Pas moins d’un million d’euros est prévu en récompenses à travers l’année pour CS:GO. Cet impressionnant cash prize sera divisé entre deux saisons onlines et deux évènements offlines chacun doté de 250 000 $. Il ne serait pas étonnant de voir Valve pointer le bout de son nez pour faire de l’un de ces évènements un major. Pour l’instant PGL assure travailler en étroite collaboration avec DreamHack pour ses évènements offline mais il ne serait pas surprenant de les voir travailler avec d’autres organisations très bientôt et pourquoi pas avec des événements entièrement PGL.