Finlande et Suède : La gloire passée

aNgeldust et HaZ, deux symboles

Logitech et Insignia Cadre côté finlandais, Check-six et Dignitas côté suédois ... des tags du début de CS:Source, le temps où ces deux nations étaient celles à battre. C'était il y a maintenant 4-5 ans. Les deux scènes se sont lentement refermées sur elles-mêmes. Les meilleurs joueurs sont restés entre eux et n'ont laissé aucune chance aux jeunes. Peu à peu, la Finlande et la Suède ont perdu leurs lauriers sans réellement s'en rendre compte. A chaque saison, un nouveau sursaut d'orgueil, une nouvelle line-up pour tenter d'accrocher les sommets... en vain. Une grosse vingtaine de joueurs pour deux pays, c'est peu. Aujourd'hui, on peut retenir deux formations respectables, CKRAS pour la Finlande et H2k pour la Suède. Des formations invaincues sur leur terre mais dont on attend la participation aux lans de plus grande envergure.

France : La fin d'un mal récurrent ?

Cette année encore la scène française a montré deux niveaux. Un top bien en place avec une certaine stabilité et un subtop encore fébrile et ayant du mal à supporter la défaite. Un mal récurrent depuis bien longtemps, même s'il semble que les structures, joueurs et managers commencent à comprendre que la continuité rapporte plus. Il suffit de lire les commentaires de notre site, pour voir un manque flagrant de maturité parmi de nombreux joueurs de tout niveau. Un paramètre important, qui joue pour beaucoup dans les changements incessants de line-up.

Les équipes du top se portent elle plutôt bien à l'heure actuelle. A chaque opposition, le spectacle proposé entre VeryGames et ROCCAT est excellent, deux équipes au top niveau européen. Mais derrière, les autres ne semblent plus aussi loin en termes de niveau de jeu que par le passé. D4, redLine, redface, des équipes qui montrent à tour de rôle de belles choses.

La France : un panel de joueurs à fortes individualités

Soyons chauvins, la France est la nation européenne où le potentiel est le meilleur. Chaque année de nouveaux pseudos crèvent l'écran et se font une place dans le gratin européen. Des jeunes joueurs comme NBK ou MAS ont confirmé leurs excellentes performances sur Internet lors de la Gamers Assembly et Lan79.

La bonne forme de notre scène se prouve également par les résultats en EMS (sur quatre saisons, deux victoires françaises), en ENC (deux fois seconds) et lors de grandes lans comme la Lan79 ou la TeX avec des victoires françaises sur les deux dernières années. VeryGames, Nameless ou ROCCAT ont survolé la scène européenne en ne laissant que des miettes à leurs adversaires. Cocorico !

Le départ annoncé de krL ou possible de certains grands noms de la scène a fait grand bruit et les rumeurs vont bon train sur le remaniement des équipes et sur le nouveau visage de celles-ci pour la saison prochaine. Espérons que rien ne changera pour la gloire de notre scène ... et puis n'oublions pas, que cette année sera la bonne en ENC, sans aucun doute !

Pays-Bas : L'après Fnatic

Remember ...

La scène néerlandaise se résume ou plutôt se résumait à un tag mythique, Fnatic. Véritable machine à gagner, leurs défaites se comptaient il y a quelques années sur les doigts d'une main. Mais depuis une certaine diGitalsace et la victoire de WebOne sur ces hommes, puis l'arrivée des CGS et la dissolution de l'équipe, personne n'a réellement brillé au pays des tulipes. Proph, xertion & cie auront bien tenté de revenir sur le devant de la scène, en vain.

Norvège : Survivre à l'étranger

Multigamer lors de la TeX 2007

Lorsque la Scandinavie était reine sur CS:S, la Norvège avait sa part du butin avec une équipe comme Multigamer. Mais depuis, plus rien. Quelques formations ont tenté un sursaut d'orgueil, mais vite réprimé. Les derniers joueurs brillants à l'image de warclown ont décidé de rejoindre la scène anglaise. Difficile donc de rebooster ce genre de scène où les cadres préfèrent s'expatrier plutôt que de tenter sa chance aux côtés de jeunes compatriotes.

République Tchèque et Slovaquie : Duel fraternel

eSuba pendant la Lan79 2008 (UN, STR, PhP, pR, WT)

Un tag réunissait par le passé ces deux scènes : eSuba devenu Reason Gaming, savant mélange des meilleurs joueurs des deux nations. Depuis la rupture a eu lieu puisque WT et STR ont décidé de monter une équipe tchèque, qui joue actuellement pour Burning. Alors que les Slovaques ont su rester sur leur lancée et continuent de faire partie des meilleures équipes européennes, les Tchèques ont plus de mal et se font plus discrets. On retiendra de ces pays deux autres tags, Defeaters et Necroraisers, qui auront notamment dévoilé un joueur comme GuardiaN.

Reste de l'Europe : Quelques perles bien rares

Derrière les grandes nations citées précédemment, quelques scènes montrent quelque fois le bout de son nez.

Portugal : C'est sans doute le meilleur exemple de la petite scène qui arrive à faire parler d'elle. L'apparition des ex-Kick, évoluant maintenant sous le tag fm!Sapphire, a permis au pays de sortir un peu du lot, en se déplaçant notamment en France pour les Lan79.

 

Espagne : Rien ne va plus. Fini le temps des Wizards capables de faire peur aux meilleurs. Il ne reste sans doute qu'un nom qui aura marqué les esprits : dumbazo, qui s'est en fait expatrié chez les Anglais ... Une lueur d'espoir vient de naitre avec l'arrivée des Dimegio, qui jouent en EMS. Le futur nous dira si cela continuera.

 

Italie : Toujours présente avec au moins une équipe en EMS, actuellement les OX.Enermax. Nous avons également pu les voir à la CPH dernièrement, où ils ont été sorti en quart du WB et ont ensuite remporté deux rencontres en LB.

Hongrie : Elle avait su créer une scène autour de deux équipes, les ancients et les oBi. Depuis c'est le vide total. 

 

Autriche : Elle conserve sa place dans le subtop. Toujours présent avec quelques bons joueurs évoluant chez les voisins allemands, mais également grâce aux EPS.alpen. 

 

Pologne : Deux formations sortent du lot, les Banana Phone et les deadly bullets. Les premiers ont d'ailleurs eu le courage de venir batailler en France lors de la dernière Lan79. Bien joué messieurs ! 

 

Russie : Elle revient de temps en temps sous le feu des projecteurs grâce à son tag mythique, MGC. Un pays où de petites lans locales font parler d'elles à l'occasion. 

 

Suisse : Quelques francophones jouent avec les Français, mais la plupart des Suisses évoluent comme les Autrichiens en EPS.alpen.

 

 

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